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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:32
Les pigistes : Angedesmers, Auréanne, Auriaki, Fredolepro, Igor_tetdemor, Joaquel10, Lilandra, Lmf, Mamath, Manoudoc, Saramuch, Sonic2323, Terreur-de_mers
Pigiste à l'essai : Bouchedorée
Rédactrice en chef : Undomiel
Aux lecteurs :
L'acceptation des pigistes en période d'essai dépend de vous !
En effet, si je reçois suffisamment de messages de pirates appréciant le ou les articles des pigistes en période d'essai, ils deviendront des pigistes définitifs !
A l'inverse, au bout de trois parutions dans la gazette, ils ne pourront plus y écrire.
Merci à vous de m'envoyer un mp disant si vous aimez ou non les articles des pigistes en période d'essai. Si vous n'aimez pas mais que vous avez des idées pour améliorer ces articles, n'hésitez pas !
Undomiel<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:32
De nombreux pirates mont envoyé un message demandant comment devenir pigiste.
Cest vrai ça, comment devenir un pigiste dabord ?
Bonne question à laquelle vous allez trouver, sur cette page et la suivante, une réponse détaillée !
Il faut tout dabord remplir certaines conditions :
Pour prétendre au poste de pigiste, il faut avant tout :
- avoir du temps pour écrire les articles, être certain de pouvoir être ponctuel
(rendre ses articles en temps et en heure, pas sauter deux gazettes sur trois ou donner son article une heure avant la publication)
- savoir écrire correctement (sans trop de fautes)
- avoir un minimum dexpérience sur zepirates
(si vous navez que 200 XP, quest-ce qui me prouve que vous êtes vraiment accroché à zepirates et que vous nallez pas le quitter dans 2 semaines ?)
Vous remplissez les conditions ? Parfait ! Vous pouvez passer à la suite ^^
Je ne sais pas comment ça se passait avec les précédents rédacteurs en chef, mais voici comment ça se passe avec moi :
Cela se déroule en 4 étapes :
- le projet (lidée)
- lexemple
- le test
- entrée dans la gazette
Juste le nom des étapes ne vous aide pas beaucoup, donc explication à la page suivante !
Vous aurez la description de chaque étape.
Allez, on prend une grande respiration et on tourne la page ^^
Etape 1 : lidée
Vous devez avoir un projet (une idée de rubrique que vous pourriez tenir). Vous menvoyez simplement un mp en expliquant ce que vous voudriez faire !
Si je trouve lidée bonne, passez à la seconde étape !
Etape 2 : lexemple
Vous devez écrire un article comme sil allait paraître dans la gazette pour voir ce que ça donne. Si je valide, passez à la 3e étape !
Etape 3 : la période dessai
Je demande à Sissi si je peux vous mettre Pigiste en période dessai. Si elle est ok, vous écrirez vos articles durant 3 gazettes, et on demande aux lecteurs ce quils en pensent. Si larticle les intéresse et quil apporte quelque chose à la gazette, alors passez à la 4e étape !
Etape 4 : vous devenez pigiste !
Je demande à Sissi si elle est daccord pour vous mettre pigiste. Si cest le cas, vous êtes engagé pour de bon dans léquipe de la gazette !!
Nayez pas peur, lancez-vous !
Undomiel
-----------------------------FAQ
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Déjà, sachez que je répondrais systématiquement non à certaines propositions :
</o:p>
- jestime que le sport (foot, base-ball ou autre) na pas sa place dans la gazette
- pas la peine de proposer des rubriques déjà existantes (ex : recettes de cuisine, blagues ) même si vous estimez pouvoir faire mieux que le pirate qui rédige ces articles
- pas la peine de proposer des concours avec des prix à la clef si vous ne savez pas comment attribuer les prix
Et retenez une chose : CE NEST PAS A MOI DE VOUS TROUVER UNE RUBRIQUE, si vous navez pas didée cherchez-en !
A présent, place à la Foire Aux Questions
« Jai envoyé mon idée mais sans réponse que faire ? »
=> J'essaie toujours d'y répondre au plus vite. Si ça fait plus d'une journée que tu attends, je n'ai peut-être pas vu ton message... renvoie-moi en un !
« Undomiel ma dis OK pour que je devienne pigiste en période dessai, mais je nai pas de nouvelles ! »
=>Heu désolé je note les pirates voulant devenir pigistes à lessai mais il marrive de perdre le papier envoie-moi un message, tu auras le droit de me taper sur les doigts ^^
« Je nai pas didée mais je veux devenir pigiste ! comment faire ? »
=> Cherche ! Au pire, demande conseil à tes amis pirates, mais pas le peine de proposer ta candidature sans idée
« Jaimerai vraiment devenir pigiste, mais je naurais pas le temps décrire un article toutes les deux semaines ! »
=> Pas de problème ! Les pigistes peuvent, sils le souhaitent, nécrire que pour une gazette sur deux !
Si vous avez dautres questions nhésitez pas !
Undomiel<o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:30
Bonjour à tous ! Voici les blagues que m'a envoyé Agame :
==>Un gars sort de la discothèque en titubant. Un véritable désastre!
Il lui faut cinq bonnes minutes pour retrouver sa voiture, cinq autres pour trouver les clés, non sans être tombé deux ou trois fois...
Au bout du parking, les policiers regardent la scène, médusés.
Il faut encore un bon moment pour que le gars réussisse à faire tourner le moteur, qui s'éteint tout de suite après...
Pendant ce temps, ses amis sortent de la discothèque, cognent à sa vitre et lui souhaitent bonne nuit.
Ça ne va pas bien pour lui, mais il chante quand même, affalé à sa portière, la fenêtre ouverte !
Finalement, au bout d'une bonne demi-heure, il réussit à relancer le moteur, et il commence à rouler.
Immédiatement, les policiers allument leur gyrophare, le bloquent avec leur voiture, et le mettent en état d'arrestation.
Ils lui demandent de souffler dans le ballon. Et là, surprise! Zéro! Rien de rien... Pas une goutte d'alcool! RIEN ! ! !
- Mais pourquoi ça vous semblait si difficile de trouver vos clés et de monter dans la voiture ?
- Ah ça... Ce soir, c'était à mon tour de faire semblant. Le temps que les autres puissent partir tranquillement !...
==>Sur la route, deux policiers observent un conducteur exemplaire. Cela fait longtemps qu'ils n'en ont pas vu et ils décident, d'un commun accord, de l'arrêter pour le féliciter. Et c'est ce qu'ils font.
Le conducteur, gêné :
- Vous savez, ça fait deux ans que j'ai perdu mon permis...
La femme du conducteur, sur le siège du passager :
- Ne l'écoutez pas, quand il boit, il ne dit que des conneries !
La belle-mère, sur le siège arrière :
- Je savais qu'avec une voiture volée, on n'irait pas loin !
Une voix dans le coffre :
- On a déjà passé la frontière ?
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
==>Monsieur le Ministre de la Défense Nationale,
Permettez-moi de prendre la respectueuse liberté de vous exposer ce qui suit, et de solliciter de votre bienveillance l'appui nécessaire pour obtenir une démobilisation rapide.
Je suis sursitaire, âgé de 24 ans, et je suis marié à une veuve de 44 ans, laquelle a une fille qui en a 25. Mon père a épousé cette fille. A cette heure, mon père est donc devenu mon gendre, puisqu'il a épousé ma fille. De ce fait, ma belle-fille est devenue ma belle-mère, puisqu'elle est la femme de mon père. Ma femme et moi avons eu en Janvier dernier un fils. Cet enfant est donc devenu le frère de la femme de mon père, donc le beau-frère de mon père.
En conséquence, mon oncle, puisqu'il est le frère de ma belle-mère. Mon fils est donc mon oncle. La femme de mon père a eu à Noël un garçon qui est à la fois mon frère puisqu'il est le fils de mon père, et mon petit-fils puisqu'il est le fils de la fille de ma femme. Je suis ainsi le frère de mon petit-fils, et comme le mari de la mère d'une personne est le père de celle-ci, il s'avère que je suis le père de ma femme, et le frère de mon fils. Je suis donc mon propre grand-père. De ce fait, Monsieur le Ministre, ayez l'obligeance de bien vouloir me renvoyer dans mes foyers, car la loi interdit que le père, le fils et le petit-fils soient mobilisés en même temps.
Dans la croyance de votre compréhension, veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
<o:p>==>Un Belge et un Français vont en camping. Ils installent leur tente dans une clairière et se couchent pour dormir.
</o:p></o:p>
Quelques heures plus tard, le belge réveille le français et lui dit
- "Regarde vers le ciel et dis-moi ce que tu vois."
- "Des millions d'étoiles !"
- "Et qu'est-ce que ça veut dire, selon toi ? "
Le français interprète la question un instant et dit, sur un ton pointu :
1. Astronomiquement parlant, cela veut dire qu'il y a des millions de galaxies et des milliards de planètes dans ce vaste espace.
2. Astrologiquement, cela me dit que Saturne est en Verseau.
3. Pour l'heure, je dirais qu'il est quatre heures du matin.
4. Théologiquement parlant, il est évident que Dieu est tout puissant et que nous sommes petits et faibles.
5. Météorologiquement, il semblerait qu'il fera beau demain.
Après s'être fait dévisager par le belge pendant quelques minutes, il reprend :
- "Quoi, qu'est-ce que j'ai dit de mal ?"
- "Pffff ! Cela veut simplement dire qu'on s'est fait piquer la tente !"
Voila ! A dans 2 semaines <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 13.5pt; HEIGHT: 13.5pt" type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata src="file:///C:/DOCUME~1/HP_PRO~1/LOCALS~1/Temp/msoclip1/01/clip_image001.gif" o:href="http://www.zepirates.com/img/smileys/clin.gif"></v:imagedata></v:shape>
Lmf<o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:28
Je teste pour vous la bouffe dIgor !
Et oui, ceci sera le dernier épisode du « Jai testé pour vous ». Donc, pour finir en beauté, je teste pour vous quelque chose de très médiatisé : la bouffe dIgor (on ne peut pas non plus appeler ça de la nourriture !).
Donc, jai commencé par inviter nombre de pigistes à venir manger quelque chose pour fêter pour fêter quoi déjà ? Ah, oui, lanniversaire de la gazette (je sais même pas quand cest, mais faut bien trouver un truc pour les faire venir). Une fois les invitations envoyées, je me mis à la tâche pour préparer un repas digne de ce nom. Ainsi, jouvris la gazette à la page 22 et commençais à lire. En entrée, une salade de pousses de tréant. Je me mis donc en route vers la Forêt des âmes perdues pour men procurer.
Une fois arrivé sur place, je me mis en quête de plusieurs de ces pousses. Il ne me fallut quune heure pour parvenir à en dégotter une demi-douzaine. Arrivé au local de la gazette, je mis les pousses à bouillir et ouvrir mon exemplaire de la gazette pour voir la recette suivante. Du rôti de dahu à la gnôle. Je repartis donc vers la Forêt (après avoir sorti mes pousses de tréant de leau et les avoir mises à égoutter) pour capturer un de ces animaux.
La chasse fut longue. Il ma fallut deux bonnes heures pour trouver un dahu, et encore une heure pour réussir à le transpercer dune lance. Malheureusement, cet idiot ayant tenté de tourner au moment de limpact, la lance est entrée par le colon. En y réfléchissant, je me dis alors que cela ressemblerait ainsi plus à une recette « made in Igor ». Puis je suis rentré au local afin de préparer la bête.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>La préparation terminée, je mattelais au dessert : le Rugdogolokov. Dès le début, je me demandais ce quun nom aussi étrange pouvait signifier. Je fus soulagé en lisant quil sagissait dun simple gâteau. Je me mis en quête des ingrédients pour préparer le gâteau.
</o:p>
Le repas ve***, tout **************angeât le repas f***on Igor, ne reconnaissant ******************* recette. Tout se déroula sans encombre, d********************de la s*****ée. Après, tout le *****nde com***************er en deux, vomis****ant à tout va. Cétait effroyab*******om******ne vision de l**er. Plus jama
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************* *************** *********
***** ************************** ******
***************** ************** * *****
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Nous nous excusons pour cet article inachevé et nous vous assurons que tout sera mis en uvre pour éviter de nouvelles intoxications alimentaires parmi les pigistes de la gazette.
Tereur_de-mers
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:26
Bien le bonjour les ptits jeunes !
Alors comme ça, on veux savoir comment qucétait les combats en mers de mon temps ?
Ha ça, ça a bien changé ! Avant, seul le courage et la chance comptaient.
Nous on avait pas les mèches longues et les mèches courtes. On navait que léquivalent des mèches courtes mais ça avait pas ce nom, on les appelait juste « canons doubles » et « boulets explosifs ». Et pis on avait pas toutes ces cartes en plus là, celles qui viennent de la baie verte quand on a battu Matt Hyas. Les boulets pailletés, les coques matelassées, les XP multipliés, ça existait pas à mon époque ! Mais maintnant quand tu veux faire un tour en mer, y plus quça ! Des équipages de moules farcies ! Moi jdis que cest de la triche dutiliser ces cartes, cest pas loyal. De mon temps, on avait pas besoin de ça.
Mais cest pas tout ce qui a changé au tout début quand jétais une ptite jeunette (oui oui, jai été jeune !), il fallait quon sinscrive pour partir en combat en mer mais on pouvait pas inscrire tout léquipage ! Fallait que 2 personnes au moins de léquipage se connectent, et lancent le combat en mer. Cest bien plus tard quon pouvait inscrire tout léquipage. Ils duraient longtemps les combats en mer, yavait pas de limite de temps comme maintnant ! Car là, si vous dépassez 6 minutes, vous perdez votre tour nous yavait pas, et les combats duraient souvent des jours ! Cétait épuisant, à la fin nous étions tous fatigués de devoir rester tout le temps attentifs car on ne pouvait pas savoir quand léquipage allait tirer quel suspense
Et pis les louveteaux de 5000 ou 10 000 XP, de mon temps ils devaient attendre 15 000 XP pour voir un combat en mer maintnant ils peuvent regarder les combats ! Cest quand même plus pratique pour leur apprendre.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Et cest pas tout ! Une innovation a complètement changé lambiance et lattrait des combats en mer
</o:p>
Quand vous faites un combat en mer, vous pouvez parler à vos adversaires Et ben nous, on pouvait pas ! Par le caleçon de Marmou, quelle trouvaille ! Cest ratement plus pratique que denvoyer des bouteilles contenant des mp à ladversaire !!
Bon, cest vrais que cétait sympas aussi les bouteilles on visait la tête des adversaires et on smarrait comme des baleines de les voir gigoter en tous sens pour esquiver ! Cétait lbon temps
Enfin bref, passons sur la nostalgie !Je crois bien qujai à peu près fait le tours des changements pour les CEM si tu veux savoir comment qucétait de mon temps pour un sujet particulier, envoie-moi une bouteille !
Undomiel
_______________________________________________
Expressions pirates utilisées
Moules farcies : = poules mouillées
Louveteaux : jeunes pirates
Par le caleçon de Marmou : à peu près équivalent à : « Ca alors ! »
Ratement : = vachement (les enfants pirates ne boivent pas de lait de vache mais du lait de rates géantes des calles)
<o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:24
Salut les gens !
Cest moi ou il commence à cailler dehors ? Moi je men tape puisque je passe la majorité de mon temps dans ma cuisine (où il fait fort bon vivre si on supporte les odeurs de vieilles chaussettes trop utilisées et dégluties après 43 minutes de pré-digestion). Mais comme je pense un peu à vous, qui avez la fâcheuse habitude de vous battre dans les rues ou sur le pont de votre navire, je penserais à vous enseigner des plats qui vous réchaufferont un peu pour la prochaine fois.
Mais pour cette fois, on reste dans le classique, le gluant, le moisi, bref, ça sentira pas meilleur quavant. Et ça sera encore pour 5 personnes.
¤ Lentrée : Crevettes marinées façon grésouille
Commencez par cuire deux douzaine de crevettes (grappillez les aux gamins qui samusent à pécher dans le vieux port) : 4 minutes dans de leau de mer bouillante.
La marinade se compose de 1 litre dhuile de palme, un oignon bleu des îles Tabukusek, de la sève de gomusier et dun gros orteil gauche dhomme-alligator.
Laisser mariner les crevettes une ou deux semaines dans la mixture.
Super fastoche ! Et si vous narrivez pas à mettre la main sur un gros orteil gauche dhomme-alligator, un gros orteil droit dhomme-alligator fera laffaire.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>¤ Le plat de résistance : Pascade améliorée
Pour ce plat, prémunissez vous dune poêle plutôt large : 40cm de diamètre ne sera pas du luxe, pour vous donner une idée. Pour ce qui est des ingrédients : 300 grammes de farine de blé stockée dans un endroit humide (des tâches maronâtres à noires attestent de la bonne qualité de la farine « améliorée ») ; 4 ufs ; du lait de vache (parce quil y en a marre de cette foutue chèvre) et le scalp dun quinquagénaire poivre et sel.
Commencez par faire sécher le scalp au soleil par une après midi ensoleillée. Cela fait, découpez le tout en petits carrés puis passez le tout au four pour les déshydrater complètement. Réduire ce quil reste en poudre.
Mélangez les ufs un à un à la farine puis ajoutez un peu de lait, lentement, en éliminant les grumeaux au fur et à mesure. Continuez à ajouter le lait : vous passerez par un stade de pâte semi-solide, un stade de gargouillis infâmes et enfin un stade plus crémeux ressemblant à de la pâte à crêpe assez épaisse.
Ajoutez le scalp réduit en poudre (pas plus de 3 cuillers à soupe). Laissez reposer la pâte pour 2 heures minimum.
Huiler la poêle et verser la pâte. Laisser cuire tout ça 10 bonnes minutes, vous verrez la pâte gonfler, avant de retourner la pascade. Une fois la pâte bien dorée, cest prêt !
A accompagner de tout et nimporte quoi : se mange froid ou chaud, de suite ou le mois prochain, en salade ou de la charcutaille.
<o:p>¤ Le dessert : Banana splotch
Version moins onéreuse que le banana split (cest vrai quoi Qui à les moyens de soffrir du chocolat et de la crème fouettée qui sent la vanille de nos jours? En plus la technologie réfrigérante existe pas en ce bas monde *huk huk huk*) et bien plus riche en goûts, cette recette qui ne peut être que de mon cru saura ravir les palais insensibles.
Pour le coup, il vous faudra 5 bananes bien mûre, 15 petits spécimens de méduse verte, rose et jaune (5 de chaque couleur) que lon trouve sur les rives de larchipel désertique, 150 grammes de ver de terre noir des plages, 5 noisettes, quelques cacahuètes non salées, du lait de nimporte quoi et un peu de mélasse. Il vous faudra aussi de leau aussi froide que possible ou baigneront léquivalent de 2 citrons verts en tranches.
Tout dabord hachez menu puis broyez les vers de terres et gardez le liquide dobsidienne qui sen échappe. Filtrez pour ne garder que le jus à forte odeur dammoniaque.
Dans une casserole, mélanger 50 grammes de mélasse avec léquivalent dun grand verre de lait et le jus de ver. Laissez mijoter le tout à feu doux 5 à 10 minutes. Vous obtenez un liquide foncé à lodeur euh particulière. Eviter de vomir dans la casserole, les petits bouts de nimporte quoi feraient désordre dans ce dessert.
Faites bouillir de leau, mettez des gants épais (en cuir par exemple) et plongez les petites méduses dans leau. Laissez les y jusquà ce que les bestioles deviennent plus opaques sans pour autant perdre de leur couleur. Une fois laspect voulu obtenu, plongez les dans un bac rempli deau froide citronnée : cela aura pour effet de neutraliser le « piquant » des ces saletés toxiques. Coupez ensuite tous les appendices des méduses pour ne garder que le corps en forme de boule presque complète.
<o:p>Découpez les bananes dans le sens de la longueur et faites les dorer à la poêle avec les noisettes et cacahuètes préalablement pilées.
</o:p></o:p></o:p>
Disposez 3 méduses dans une écuelle (une de chaque couleur), encadrez les de 2 moitiés de bananes, jetez par dessus ça les éclats de noisettes et de cacahuètes, et enfin, nappez le tout avec votre préparation infâmiquement liquidienne.
Cest y pas beau ça ? Maaaaerveilleuh !
Allez tous avec moi ! Criez NON au cacao laid et OUI au caca au lait !
Et si ça plait pas à vos papilles, les restes feront la joie de vos bambins !
Les crevettes marinées, une fois décortiquées, ont létonnante propriété de rebondir ! Vous pigez pas ce que je veux dire ? Jetez en une contre un mur devant vous : elle risque bien de vous revenir dans lil Et si elle vous loupe, vous allez mettre une bonne minutes pour immobiliser le petit crustacé !
Cette recette de pascade donne la particularité à cette crêpe géante de pouvoir être séchée pour être utiliser comme parchemin par exemple ou mouchoir selon lusage nécessaire. Notez que réhumidifiée, on peut de nouveau la consommée (à vrai dire moi je men sert 3 fois : jy gribouille des idées de recette, je la garde dans ma poche et my mouche dedans quand jai le naseau qui gratte ou qui coule, et je la sert à dîner quand elle a bien regonflé).
Le jus du dessert est trrrrrrrrès tachant. Vous pouvez vous en servir de peinture quasi indélébile pour repeindre votre bateau (si vous aimez le noir). Attention cependant : Ca a intérêt à être du bon bois ! Si cest le cas, cela aura pour effet de renforcer légèrement la structure de votre navire, sinon, ça vous bouffe le navire en moins de deux.
Bon ap, bon courage et bonne chance.
Igor_tetdemor<o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:22
Coucou chers pirates !
Je ne sais pas pour vous, mais en tout cas pour moi, les grèves mont causé beaucoup de soucis ! Je me suis retrouvée prisonnière de « lIlot aux aigles » sans aucun moyen de transport maritime pour me ramener dans ma douce demeure Prise en otage sur cette ilot peut accueillant, je me suis mise à écumer les cales obscures à la recherche dun film digne de ce nom.
Entre la Vie et la Mort
Malgré quatre visionnages à mon actif, je ne vais pouvoir vous parler que dun seul film. En effet, les trois premiers ont causé chez moi une réaction que je qualifierai de « soporifique » et je suis donc dans limpossibilité de faire une critique constructive sur le peu de souvenirs tangibles quil me reste Après ces trois échecs, je me suis mise à chercher un film qui devrait me tenir en haleine. Nayant trouvé aucun film daction ni daventure, jai dû me tourner vers un film dhorreur. Or, je déteste ce genre de film (et oui, ils me font trop peur ) mais cétait le seul choix possible pour me tenir en éveil, alors Le début du film était assez calme, pas de musique angoissant ni de scènes violentes. Je mattendais pourtant à tout instant à sursauter ou à me cacher le visage
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Le stress montait et pourtant rien ne se passait. Langoisse à son maximum je mapprêtais même à fuir la cale (bien plus obscure que toutes les cales dans lesquelles javais été) du navire tant je nen pouvais plus. Et là, je vis LA scène : le lit de Lhuq se mit à bouger et séleva dans les aires
Pour que vous compreniez mieux cette scène, et ce qui va suivre, je vais vous résumer les vingt premières minutes du film. Lhistoire se déroulait dans une ville portuaire qui avait été une dizaine dannée auparavant le quartier général dune des plus célèbres piratesses de tous les temps : Dragonna. Elle avait été sauvagement tuée, ces membres écartelés, sa peau rongée par lacide, ces yeux Je nose même pas vous en dire plus Quoiquil en soit, une rumeur circulait sur cette mort atroce, certains disaient quaprès toutes les tortures reçues, elle avait réussit à dire quelques mots, ces derniers mots même : « je reviendrai venger pire que ce que mavez fait ». Et depuis ce jour, plus aucun pirate navait remis les pieds dans cette ville.
Cette histoire était la préférée du jeune Lhuq. Il la réclamait tous les soirs avant de sendormir et priait de toutes ces forces pour que des pirates accostent au port afin de voir la malédiction en action. Un soir, pendant quil conjurait Dragonna dinfluencer ces meurtriers à revenir ici pour quelle puisse les châtier, il sentit un froid glacial lentourer et son lit commença à bouger Quand le lit séleva dans les airs, une voix doutre tombe, celle de Dragonna, susurra : « Lhuuuuuq, Lhuuuuuq, Lhuq je suis ta mère ! ». Et là, je compris tout de suite que je navais pas affaire avec un film dhorreur mais plutôt à un film pour enfant plus ou moins comique.
<o:p>Je me sentis bien ridicule voire même assez cruche de ne men être pas rendue compte plus tôt et jespérais au plus profond de moi que les jeunes pirates à côté de moi ne sétaient pas rendu compte de ma panique pendant la première partie du film
</o:p></o:p>
Pour revenir à lhistoire, Lhuq apprend donc que sa mère était la très célèbre Dragonna et que sa vie est en danger. En effet, la malédiction avait pour but de tenir à distance les meurtriers de sa mère mais Dragonna savait que cela nallait plus durer longtemps, dans deux jours ils seraient de retour et essaieraient de retrouver son fil caché et surtout lhéritage qui lui était associé. Plus une minute à attendre, il fallait fuir et cest ce quil fit
Un film sympathique à aller voir en famille, plein de rebondissements et de situations marrantes. Par contre, je ne le conseille pas aux accros des films dhorreur même si pendant les premières vingt minutes jai vécu une angoisse incommensurable Jai compris pourtant doù venait mon erreur : de laffiche du film. En effet, laffiche représentait un navire pirate dégoulinant de sang. Mais en la regardant de plus près se nétait pas le navire qui dégoulinait de sang mais la peinture de petits vandales
Auréanne<o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:20
Tom le Barman : Tas lair bien déconfite, Much !
Saramuch : A qui le dis-tu, Tom les jeunettes, ça na aucune ponctualité. Plus dune heure que jattends la nouvelle. Elle me fait penser à Mille.Sabords, même topo, jamais à lheure. Tu men remets une ?
Tom le Barman : Cest donc vrai, tu prendrais ta retraite ?
Tom laissa glisser une larme silencieuse dans le rhum quil versait à sa vieille cliente, et le « ploc » retentissant fit sortir de leur torpeur les habitués. Il est vrai que la plupart des interviews finissaient par un sac de sa taverne - mais ça mettait de lanimation, et une taverne digne de ce nom doit permettre un certain laisser aller pour attirer le chaland. De son côté, Saramuch grommelait dans sa barbe
S : Franchement, y en a une qui me fait douter !
Et cest toute guillerette, fredonnant une chanson damour, flattant mon fidèle perroquet Ogoun Ferraille perché sur mon épaule, que je me dirigeais dun pas frétillant, tel loursin qui retrouve sa mer natale, vers la Taverne du Cheval Blanc, où mattendait Saramuch, lidole des lecteurs de la Gazette. Oui, jaurais dû me présenter humble et tremblante, un bouquet de crânes de limaces à la main, et timide attendre le jugement de lauguste reine des interviews Mais mon enthousiasme juvénile faisait fi de tout cérémonial, mes amis ! A même pas trois mois dexistence dans le monde sauvage de la piraterie, jallais passer une audition pour remplacer lirremplaçable mais déclinante journalière que voulez-vous, à bientôt 67 balais, la plume du perroquet blanchit et celle de sa maîtresse décline itou ! Il était temps quelle laisse la place aux jeunes pirates sans scrupules et irrespectueux.
Dautant quon la disait lasse de ne plus pouvoir sortir sans avoir une foule dadmirateurs déchaînés à ses pieds. Si je pouvais lalléger dun si lourd fardeau, je pensais pouvoir men accommoder.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Surtout si la foule est masculine et bien tournée. Et donc cest portée par un espoir inébranlable, nullement découragée par le vent déchaîné qui chatouillait ma blonde chevelure, parfaitement sobre, que je me lançais à lassaut de la dragonne à blanche crinière et aux mains tremblantes davoir tant scribouillé. Je poussais la porte de la taverne et
Bouche Dorée : Saramuch ! Me voilà !
Nul débordement denthousiasme naccueillit mon entrée, nul cri de joie devant ma béate attitude. Etait-ce une impression ou faisait-il plus froid ici, malgré le feu qui crépitait ? Et où était la redoutable Déferlante Recruteuse Héroïque ? Plusieurs silhouettes confuses sapprochaient de moi. Dans lexpectative et le doute, je dégainais mon perroquet.
B : Arrière, malfrats !
Une voix argentine sécria :
Inconnue : Mais elle est ivre morte ! Rafraîchissez son esprit !
Mon épiderme entra en contact aberrant avec un abreuvoir deau glacée, tout devint noir et je me retrouvai en chemise devant un feu divin, frictionnée de main de maître par une brave pirate qui me souriait, elle-même enveloppée dans un manteau soyeux en poil de loup mutant.
Inconnue : Dis-moi, Tom, tu avais noté quil pleuvait, toi ? Une tisane pour la petiote, ça finira de lui réveiller la cervelle et lui apprendra les bonnes manières. Pourquoi me regarde-t-elle de cette façon ? Quel odieux personnage ta fait boire de la sorte ? Tom, ta taverne est mal fréquentée
Tiens, revoilà la voix argentine.
<o:p>B : Pour être tout à fait franche (car la bonne mine de la dame minspirait franchise inhabituelle), javais rendez-vous avec une vieille pie
Inconnue : On dit une VIP, me corrigea-t-elle gentiment.
B : Non, une vieille pie, sûrement mal lunée, mal fagotée, pirate en retraite, puant lalcool frelaté à plein nez enfin, bon, je me suis trompée de taverne, je suis allée dans mon tripot habituel, nous avons voulu fêter mon engagement certain, et me voilà ! Et lautre malpolie se sera sauvée sans mattendre, quel monde !
Il y eut comme un blanc. On entendit Tom ricaner dans sa cuisine Et dune voix glaciale, qui me fit regretter la fraîcheur revigorante de labreuvoir, ma nouvelle amie me demanda mon nom.
B : Bouche Dorée, actuellement chez Les Tigresses, à qui ai-je lhonneur ?
Inconnue : On me donne bien des noms, la renommée, sûrement ! Pour certains, je suis la grande prêtresse des Quests, pour dautres, la défenderesse des Limaces Manges Pirates, pour les moqueurs, la scribouilleuse, quoique ce sobriquet démontre toujours une certaine affection ou une affection certaine, et pour mes proches, Much suffit. Mais pour ta part, petite insolente, ça restera Saramuch.
Argh ! Devant moi se tenait une donzelle qui me dominait de toute la tête, de belle allure, je ne sais quelle crétine a raconté quelle avait 67 printemps, et je vous assure que ses mains étaient fermes et que ses fessées devaient être mémorables. Elle mattrapa par le col de ma chemise usée jusquà la corde, quelle déchira.
S : On reste là ! Donne-moi une seule raison, et quelle soit excellente, pour que je ne te flanque pas dans labreuvoir de novo.
<o:p>S : Histoire de voir si tu nages aussi bien que tu parles et que tu obtiennes le poste ! Foi de Saramuch, il ne sera pas dit que la première pisseuse aura ma place !
B : Oui, madame, jen ai une, madame, je vous en prie, reposez-moi par terre
S : Tu vois, Tom, je te lai toujours dis, la perspective dun bain forcé, ca apprend la politesse et le respect Eh bien ?
B : Une idée du tonnerre ! Ma première interview, ce sera vous !
Saramuch me reposa doucement sur mes pieds, épousseta ma chemise déchirée, plaça son propre manteau sur les frêles épaules de jeune pirate pas dégourdie et minstalla près delle.
S : Visiblement ça donne aussi dexcellentes idées ! Tu as de lavenir ma petite ! Tom, apporte-lui une tisane !
B : Merci madame... je peux tappeler Sarah ? Aïe ! Bon, daccord, madame. Tavernier, cette tisane, elle arrive ?
Commençant à me réchauffer, attablée devant une succulente omelette aux amanites (eh, ça a lair de payer, les postes dans la Gazette !), je lançais les questions qui brûlaient les lèvres de nos futurs lecteurs :
B : Mais voyons, Saramuch, est-il bien raisonnable de ten aller ainsi ? Je suis certaine que tu as dexcellentes raisons, confie-les nous, mais promets-nous de revenir moult et beaucoup. Et abreuve-moi de conseils, tu as sûrement une anecdote croustillante de tes débuts comme intervieweuse allez, raconte, sil te plaît
S : Minute Papillon ! Pas si vite ! Pour ce qui est du raisonnable, ma foi, je ne lai jamais été ! Et puis, faut savoir reconnaître quand on a fait son temps ! Sans compter que des petits LMP, ca vous en prend beaucoup.Et puis, je dois bien le dire, depuis que tu nous avais envoyé ton récit à la gazette, ça me titillait Une pirate qui sait écrire cest rare, mais alors une qui le fait bien, ça tient de lexploit ! Pour ce qui est des conseils, on verra ça quand on taura trouvé un bureau à la gazette ! Pas question que je donne mes ficelles et astuces à nimporte quel lecteur, cest quand même les trucs du métier Parlant de bureau, y bien le petit bancal, près de la fenêtre cassée, est dispo Tu devrais ten accommoder non ? De toute façon, ce nest pas avec ce quUndomiel nous paye, quon va tacheter du mobilier Tu ten contenteras le temps de faire tes preuves ! Et évite de nous ramener des tas de bibelots comme Angedesmers, une seule collection dangelus, ça nous encombre déjà assez Où en étais-je ? Ah oui mes débuts Cest la belle Lilandra qui ma recrutée à lépoque, un peu comme toi maintenant ! Je devais même avoir ton âge, quoique comme jai gardé ma pétillante jeunesse, on ne voit pas une grande différence Mais bon, moi je savais faire preuve de ponctualité ! Bref, Lil ma prise à lessai et jai décidé daller à la rencontre de léquipage du Kidiplouf qui mavait bien aidé à mes débuts Me regarde pas comme ça ! Ok, cétait par une nuit dHalloween, il faisait froid et Liloute ma fait une peur bleue en mabordant. Nempêche que ce fut ma première interview ! Le bon vieux temps ! Ca me manquera. Possible que jaille faire un tour dans tes petits papiers de temps à autres ! Tu verras, y a pas plus beau que notre métier ! Enfin si tu survis aux recettes dIgor Il a toujours besoin de cobayes ! Et Damned, il fait déjà nuit ? Mazette, javais rendez vous avec Mamath pour un combat en mer ! Je vais encore me faire traiter de dilettante. Avec ton retard impardonnable, on naura pas eu le temps de discuter Va falloir que tu trouves quelquun dautre pour ta première interview. Allez, viens, je te raccompagne chez toi histoire de vérifier que tu vas dans ton hamac et pas dépenser tes drakos dans une autre Taverne.
Parlant de drakos, je tai dis que les pigistes étaient considérés comme des volontaires et nont pas de rémunération ?<o:p></o:p>Ooooohh, quelle défiance, lidée mavait juste effleurée, pas plus, et juste parce que je navais pas eu de tisane, finalement. Plutôt fine, la Much !
B : Pas de drakos et un bureau minable chez les casse-pieds ? Et puis quoi encore ? Je ne travaille pas pour de la bave de LMP, moi, Môdame ! Voici mes exigences et encore elles ont bien modestes
Mais je discourais dans le vide Saramuch mavait quittée, et pourtant je sentais encore dans la taverne une présence rassurante
B : Tom, le pot de tisane sur le compte de Saramuch ! Adessias !
Je me glissai dehors et allai tout droit me hisser à bord dun navire paresseusement bercé par la brise du soir.
S : Encore toi, gamine
B : Juste une dernière question, dis, pour finir en beauté ! Tu nas pas été toujours raisonnable, dis-tu ? Des preuves ! Alleeeeezzzzzz !
S : Je te laisse tenter ta chance au poste des interviews Cest pas une belle preuve ça ? Maintenant va te trouver une plume au marché et soit présente demain à 7h pétante à la Gazette ! Jaime avoir mon café fumant quand jarrive !
Vivement demain, une nouvelle vie mattend ! Et comme je suis ordinairement matinale et demain probablement extraordinairement précoce, le café sera fumant avant même lhorreur euh, laurore et servi séance tenante à ma respectée collègue, juste histoire de vérifier quelle une aussi épatante Saramuch quon le raconte partout !
Bouche Dorée<o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:13
Qui ne connaît pas Tom le Barman, tenancier de la célèbre Taverne du Cheval Blanc ? Est-il encore besoin de présenter celui qui écoute les petits tracas et grandes histoires de bon nombre de pirates de notre douce contrée ? Fidèle pilier de bar, je suis souvent amenée à assurer la fermeture avec lui et durant ces moments, où le calme se fait dans la taverne, il me conte à son tour les récits quil a entendu Nous nous installons dans la petite alcôve du fond, il oublie pour un instant mon ardoise, et tout en caressant la tête de Slurp, ma douce LMP, il commence son récit Avec son autorisation, jai aujourdhui décidé de vous faire partager son savoir dans les pages de notre gazette Il nous fallait un conteur, il lui fallait une plume, car hormis additionner les drakos, Tom ne sait pas aligner grand-chose sur un parchemin
Depuis la création du statut de VIP récompensant les plus glorieux pirates, les discussions de la Taverne, comme celles du port ou du forum, ne tournaient plus quautour de la façon de se procurer amanite ou fruit de lEden Chacun y allait de son astuce, de sa petite histoire. Tom allait men raconter plus
« Sais-tu Much pourquoi le fruit de lEden ou lAmanite guérisseuse sont aussi rares ? » me demanda-t-il un beau soir.
« Et bien parce que de nombreux pirates veulent remplir leur collection, cela me semble évident »
« De fait, ce statut de VIP les rend encore plus rares, Gallinette ! Mais ce nest pas exactement la bonne réponse Un fruit ou un champignon, tu ne trouves pas ça étrange, quil en pousse aussi peu ? Et à un endroit que nul ne connaît ? Car tu auras remarqué, que le seul moyen de sen procurer et de vider les entrailles dun monstre ? Et encore quand il sagit de son dernier repas récent Il y a en fait une bonne raison à tout ceci et rares sont les pirates à la connaître !
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Celle-ci ma été confié par un explorateur, que certains qualifiaient de courageux mais que je considéré plutôt comme un drôle doiseau téméraire, voire un peu toqué ! Sa lubie était de trouver un uf de dragon osseux afin délever un de ces monstres et denfin parcourir le monde via les cieux. Bref, ce type venait raconter ses histoires contre un petit remontant à chacun de ses passages en ville. Et un jour, il me confiât quil avait trouvé sur une petite île au nord du volcan de Briznuk, un petit plateau où poussaient à foison amanites et fruits de lEden ! Les conditions particulières, un vent sec et une eau étrangement rosâtre, semblaient favoriser la pousse de ces plantes. Mais ce plateau était aussi lantre de dizaines de dragons osseux ! Il a dailleurs survécu par miracle en tombant dune corniche dans la mer, ce qui a faillit le noyer mais lui a évité de se servir de repas aux monstres ! Enfin ceci explique que le commerce de ces deux plantes soient aussi peu développé ! Quel commerçant serait assez fou pour monter une expédition où même avec 20 hommes armés jusquaux dents, le succès ne serait pas assuré ? Me fait penser que ca doit faire deux ans, que je nai pas revu lautre illuminé. Il a du finir par se faire croquer ! »
« Je dois donc en conclure que je ne serais jamais VIP dor moi ! »
« Tu vois y a une quinzaine, jen discuté avec un de mes clients qui est versé dans lart des soins. Comme qui dirait, les plantes, cest son truc ! Et il ma proposé quelque chose ! Laurait besoin dun pirate courageux, ou téméraire, ce qui revient un peu au même, avec vous autres, pour développer la pousse de fruits de lEden et damanite ici, en ville ! Pour ça laurait besoin dun peu de terre du plateau, dun peu de leau qui sy trouve et bien sur dun exemplaire de chacun des plantes ! Si tu pouvais lui fournir en premier ma-t-il dit, il pourrait commencer à les étudier et ainsi quand tu ramènerais le reste tout serait en place ! »
<o:p>Je regardais Tom avec un grand sourire ! Bien sur, 20 hommes sur le plateau seraient des cibles idéales pour les dragons mais si je me faisais assez discrète, il était bien possible que jy arrive ! Certes les dragons osseux ont un bon flair, mais si je menduisais de boue séchée, et que je ne faisais pas de gestes brusques, cela devrait bien se passer ! Qui plus est, javais déjà une amanite en poche. Peut être que mon futur associé sen contenterait le temps que je lui ramène le reste ? Et puis le commerce de ses deux denrées devaient permettre de vivre à labri du besoin pour bien des années ! Mais un je ne sais quoi dans le regard de Tom stoppa net mes rocambolesques idées davenir brillant !
</o:p></o:p>
« Il est où le piège ? »
Il me resservit une pinte de rhum avec un grand sourire moqueur.
« Pas possible vous autres les pirates ! Dès quon vous fait miroiter quelques drakos, vous arrêtez de penser ! Pendant que tu serais partie chercher leau et la terre, lautre loustic se serait enrichi sur ton dos ! Sa petite arnaque fonctionne dailleurs assez bien ! Il a déjà réussi à récolter de cette façon plus dune dizaines de fruits et damanite ! Et comme ceux qui se font avoir reviennent rarement se plaindre, il a pas à s'inquiéter ! Allez fais pas cette tête je ne taurais pas laissé partir ! Mais avoue que celle là est bien bonne quand même ! »
« Mouais, mouais ! Et tu la sers souvent à tes clients ? »
« Seulement aux mauvais payeurs ! »
Après ce petit récit, je décidais dans le doute de régler, une fois nest pas coutume, mon ardoise ! Valait mieux éviter de se mettre Tom à dos ! Jespère que toi aussi, ami lecteur tu tiendras compte de la morale de cette histoire ! Faut toujours régler ses dettes à un tavernier !
Saramuch <o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:12
Rédemption ayant remporté la première place au concours dhistoires, vous allez pouvoir lire son histoire entière ! A chaque gazette paraîtra un morceau de trois pages. Bonne lecture !
HISTOIRE DE DAVIS
Attablée devant un vieux rhum aux reflets mordorés, jattendais dans cette taverne presque déserte le jeune pirate qui allait macheter à prix dor lobjet que je faisais sauter dans ma main gauche, la face II du dé divoire de Davis Cur-de-Pierre une contrefaçon, sans doute, mais quimporte, si la crédulité obscurcit la raison. Vous qui fréquentez ces salles mal éclairées, à lheure où baissent les conversations et se révèlent de noirs secrets, vous avez sans doute entendu parler de cet homme qui conquit un jour un trésor fabuleux quil enfouit dans une île connue de lui seul ; aucun de ses compagnons ne revint au port. On dit aussi quà sa mort il laissa à chacun de ses fils (tous de mères différentes, comme il se doit pour un tel homme) un indice qui le mènerait à lor, la face dun dé divoire : celui qui réunirait les six faces trouverait le trésor des galions espagnols.
Mais lhistoire de Davis, celle que je veux vous conter ce soir, en attendant Sullinde, est celle dun pirate qui chercha la rédemption, et je ne sais sil la trouva.
*********
Il sappelait Davis Stoneheart, Davis Cur-de-Pierre. Je vous laisse imaginer de quelle glorieuse façon il gagna son surnom Il était Anglais par sa naissance hasardeuse, bien quil ait renié lidée de patrie, né de la rencontre éphémère dun marin à la bourse bien remplie et dune fille dauberge de Portsmouth qui rêvait dailleurs ou de pièces sonnantes : le marin ne passa pas la nuit, emporté par cette sorte de fièvre du jeu qui existe sous toutes les latitudes et qui parfois se conclut de sanglante manière.
Quant à la fille, sa joie disparut quand elle fut grosse, et lenfant grandit dans la rue, sans affection excessive, et de ruelles animées en traverses mal fréquentées il échoua dans le port, écoutant les histoires des marins jusquà pouvoir sembarquer.
Oui, Davis avait une belle âme de pirate : trucidant sans excès ; buvant plus que de raison les soirs où elle ségarait ; perdant sans ciller son or sur une table de jeu car un de ses hommes guettait linfortuné gagnant au seuil de la taverne ; pillant sans vergogne les bateaux quil arraisonnait ; ne supportant guère la contradiction et tranchant dans le vif de son interlocuteur sil se montrait trop insistant et sil parlait parfois de Dieu, ce nétait certes pas dans ses prières. Toutes qualités qui faisaient de lui un marin à la main sûre et un capitaine compréhensif.
Mais ce jour-là, Davis était furieux. Il avait abordé un galion espagnol quon lui avait promis chargé dor à nen plus flotter que par miracle ; en fait dor, il navait trouvé que des bibelots destinés à de belles Madrilènes exilées. Le navire ne transportait que les femmes et les enfants des soldats installés en une lointaine colonie ; pour cette inutile conquête il avait perdu trois hommes de LAbsolution. Le capitaine et les derniers marins survivants ne passèrent pas lheure. Quant aux passagers les femmes implorèrent miséricorde, mais lon sait que Dieu est sourd aux prières de ses enfants. Il serait néanmoins absurde de nier le bien-fondé de la religion, car le Diable, lui, répond toujours et pour linstant dansait une sarabande effrénée dans le crâne du capitaine désappointé.
On rejeta les corps à la mer qui se teinta aussitôt de sang. LAbsolution, toutes voiles dehors, séloigna du lieu du massacre tandis quon jetait de grands seaux de mer sur le pont souillé.
- Holà ! cria la vigie.
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Quelques pirates quittèrent leurs tâches, alertés par le cri de leur compagnon. Lhomme regardait vers larrière. Clignant des yeux face au soleil couchant, ils contemplèrent la mer, pétrifiés et incrédules, comme face à une apparition.
- Appelez le capitaine ! ordonna le second.
Davis rejoignit à son tour le château arrière, encore sous le coup de sa déconvenue. Ses hommes ne pipaient mot, attendant son jugement. Lui navait connu que la violence et les mensonges et il ne croyait quen lor quil dérobait avant denvoyer un navire par le fond. Il ne croyait pas en Dieu peut-être au Diable et ses hommes croyaient en lui.
- Vous la voyez, Captain ? hasarda le mousse.
- Je la vois.
Comme eux, il contemplait lincroyable tache rouge bordée décume qui suivait leur sillage, la même qui avait entouré, lespace de quelques instants, le navire espagnol lorsquils avaient jeté les corps par-dessus bord, suscitant la frénésie des requins.
Davis contempla les visages pétrifiés et éclata de rire. Il les accabla dinjures : ah, vraiment, ils étaient de fiers gaillards, eux qui tremblaient devant une tache comme des enfants devant une goutte de sang ! Voulaient-ils des sels ? Portaient-ils cotillons et dentelles ? Quavaient-ils donc au ventre ? Ils se tenaient comme des curaillons devant les statues de leurs saints ! Davis conclut sa harangue en distribuant force coups et regagna sa cabine, trouver consolation dans une flasque de vieux rhum, le seul butin de la maudite carcasse qui reposait désormais au fond des mers ; les Espagnols, vraiment, tous menteurs et sans le sou !
Rédemption
-------------------------------------
Dans la prochaine Gazette, la suite de l'histoire ! </o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:09
Merci à Nariel, pour ce superbe poème qu'elle a composé en exclusivité pour la Gazette ! Si vous avez la plume habile et le mot versatile, n'hésitez pas à faire de même
Voguez, voguez Pillez !
Poussé par les vents, fendant les flots,
Navire commandé par un grand capitaine,
Et aussi par ses fiers et forts matelots.
Navire à la cale remplie de trésors et de chaînes !
Les voiles géantes sont gonflées,
Le pont est de peu ciré,
Les cales sont pleines de fins mets,
Tissus et bijoux ouvragés
Ce navire voit venir sa fin,
Bien quil ne la verra pas de loin !
Fin trop brusque pour lui,
Belle attaque au milieu de la nuit !
« A labordage » criait-on de lun,
Sur lautre, on priait les saints.
Les sabres sont sortis, ça sera sans pitié,
La bourse et la vie, tout sera pillé !
La réussite est aux vaillants pirates,
Ils sen vont, riches et victorieux,
Les bouchons des tonneaux de rhum sautent,
Le Capitaine regarde ses matelots, fier deux.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:08
Chers lecteurs, voici le sommaire qui vous permettra tel une boussole sur les mers de vous orienter dans la gazette !
p 1 ............................ Edito - Undomiel
p 2 ............................ Sommaire
p 3 ............................ Courrier des lecteurs - Saramuch
p 4 à 6 ..................... Histoire de Davis - Rédemption
p 7 à 9 ..................... Les récits de Tom le barman - Saramuch
p 10 à 15 ................ Rencontres Piratesques : Saramuch - Bouchedorée
p 16 à 18 ................ Critiques de films - Auréanne
p 19 à 22 ................ A vos risques en cuisine - Igor-tetdemor
p 23 à 24 ................ De mon temps : les Combats en mer - Undomiel
p 25 à 26 ............... J'ai testé pour vous - Tereur_de-mers
p 27 à 29 ................ Blagues - Lmf
p 30 à 32 ................ Devenir Pigiste - Undomiel
p 33 ......................... L'équipe de la Gazette
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Par Redac Chef1 le 8 Février 2008 à 14:07
<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
La Gazette de l'île / N°15 édition du 25 novembre 2007 <o:p></o:p>
Bien le bonjour chers Pirates et Piratesses !
Malgré la grève des BEC (Bateaux en commun), voici votre Gazette !
Avec un jour de retard, certes, mais les VMTM (Voies Maritimes de Transport de Marchandises) étaient bloquées, vos dévoués Pigistes ont donc dû enfiler des scaphandres pour pouvoir passer en-dessous des barrages flottants et distribuer eux-même les exemplaires de la Gazette forcément, ça prend plus de temps
Quoiquil en soit, la voici, toute belle, toute neuve, toute trempée par son passage sous la mer mais intacte !
Dans cette édition, vous allez pouvoir faire connaissance avec Bouchedorée, notre nouvelle pigiste à lessai !
Une nouvelle rubrique fait son apparition : « Les récits de Tom le Barman », de la célèbre Saramuch. Découvrez également lhistoire du gagnant du Concours : LHistoires de Davis, par Rédemption !
Et bien sûr, les articles habituels seront aux rendez-vous : les savoureuses recettes dIgor_tetdemor, les critiques acérées de films dAuréanne, les blagues de Lmf
Alors ouvrez vite votre Gazette à la page 2 pour avoir le sommaire de cette édition !
Bonne lecture !
Undomiel
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