• Les pigistes : Angedesmers, Auréanne, Auriaki, Fredolepro, Igor_tetdemor, Joaquel10, Lilandra, Lmf, Mamath, Manoudoc, Saramuch, Sonic2323, Terreur-de_mers

    Pigiste à l'essai : Bouchedorée

    Rédactrice en chef : Undomiel


    Aux lecteurs :
    L'acceptation des pigistes en période d'essai dépend de vous !
    En effet, si je reçois suffisamment de messages de pirates appréciant le ou les articles des pigistes en période d'essai, ils deviendront des pigistes définitifs !
    A l'inverse, au bout de trois parutions dans la gazette, ils ne pourront plus y écrire.
    Merci à vous de m'envoyer un mp disant si vous aimez ou non les articles des pigistes en période d'essai. Si vous n'aimez pas mais que vous avez des idées pour améliorer ces articles, n'hésitez pas !
    Undomiel<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


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  • De nombreux pirates m’ont envoyé un message demandant comment devenir pigiste.
    C’est vrai ça, comment devenir un pigiste d’abord ?
    Bonne question à laquelle vous allez trouver, sur cette page et la suivante, une réponse détaillée !

    Il faut tout d’abord remplir certaines conditions :
    Pour prétendre au poste de pigiste, il faut avant tout :
    - avoir du temps pour écrire les articles, être certain de pouvoir être ponctuel
    (rendre ses articles en temps et en heure, pas sauter deux gazettes sur trois ou donner son article une heure avant la publication)
    - savoir écrire correctement (sans trop de fautes)
    - avoir un minimum d’expérience sur zepirates
    (si vous n’avez que 200 XP, qu’est-ce qui me prouve que vous êtes vraiment accroché à zepirates et que vous n’allez pas le quitter dans 2 semaines ?)

    Vous remplissez les conditions ? Parfait ! Vous pouvez passer à la suite ^^

    Je ne sais pas comment ça se passait avec les précédents rédacteurs en chef, mais voici comment ça se passe avec moi :
    Cela se déroule en 4 étapes :
    - le projet (l’idée)
    - l’exemple
    - le test
    - entrée dans la gazette

    Juste le nom des étapes ne vous aide pas beaucoup, donc explication à la page suivante !
    Vous aurez la description de chaque étape.
    Allez, on prend une grande respiration et on tourne la page ^^

    Etape 1 : l’idée
    Vous devez avoir un projet (une idée de rubrique que vous pourriez tenir). Vous m’envoyez simplement un mp en expliquant ce que vous voudriez faire !
    Si je trouve l’idée bonne, passez à la seconde étape !

    Etape 2 : l’exemple
    Vous devez écrire un article comme s’il allait paraître dans la gazette pour voir ce que ça donne. Si je valide, passez à la 3e étape !

    Etape 3 : la période d’essai
    Je demande à Sissi si je peux vous mettre Pigiste en période d’essai. Si elle est ok, vous écrirez vos articles durant 3 gazettes, et on demande aux lecteurs ce qu’ils en pensent. Si l’article les intéresse et qu’il apporte quelque chose à la gazette, alors passez à la 4e étape !

    Etape 4 : vous devenez pigiste !
    Je demande à Sissi si elle est d’accord pour vous mettre pigiste. Si c’est le cas, vous êtes engagé pour de bon dans l’équipe de la gazette !!

    N’ayez pas peur, lancez-vous !

    Undomiel

    -----------------------------

     

    FAQ

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    Déjà, sachez que je répondrais systématiquement non à certaines propositions :
    - j’estime que le sport (foot, base-ball ou autre) n’a pas sa place dans la gazette
    - pas la peine de proposer des rubriques déjà existantes (ex : recettes de cuisine, blagues…) même si vous estimez pouvoir faire mieux que le pirate qui rédige ces articles
    - pas la peine de proposer des concours avec des prix à la clef si vous ne savez pas comment attribuer les prix

    Et retenez une chose : CE N’EST PAS A MOI DE VOUS TROUVER UNE RUBRIQUE, si vous n’avez pas d’idée cherchez-en !
    A présent, place à la Foire Aux Questions

    « J’ai envoyé mon idée mais sans réponse… que faire ? »
    => J'essaie toujours d'y répondre au plus vite. Si ça fait plus d'une journée que tu attends, je n'ai peut-être pas vu ton message... renvoie-moi en un !

    « Undomiel m’a dis OK pour que je devienne pigiste en période d’essai, mais je n’ai pas de nouvelles ! »
    =>Heu… désolé… je note les pirates voulant devenir pigistes à l’essai mais il m’arrive de perdre le papier… envoie-moi un message, tu auras le droit de me taper sur les doigts ^^

    « Je n’ai pas d’idée mais je veux devenir pigiste ! comment faire ? »
    => Cherche ! Au pire, demande conseil à tes amis pirates, mais pas le peine de proposer ta candidature sans idée

    « J’aimerai vraiment devenir pigiste, mais je n’aurais pas le temps d’écrire un article toutes les deux semaines ! »
    => Pas de problème ! Les pigistes peuvent, s’ils le souhaitent, n’écrire que pour une gazette sur deux !

    Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas !

    Undomiel<o:p></o:p>

    </o:p>

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  • Bonjour à tous ! Voici les blagues que m'a envoyé Agame :

    ==>Un gars sort de la discothèque en titubant. Un véritable désastre!
    Il lui faut cinq bonnes minutes pour retrouver sa voiture, cinq autres pour trouver les clés, non sans être tombé deux ou trois fois...
    Au bout du parking, les policiers regardent la scène, médusés.
    Il faut encore un bon moment pour que le gars réussisse à faire tourner le moteur, qui s'éteint tout de suite après...
    Pendant ce temps, ses amis sortent de la discothèque, cognent à sa vitre et lui souhaitent bonne nuit.
    Ça ne va pas bien pour lui, mais il chante quand même, affalé à sa portière, la fenêtre ouverte !
    Finalement, au bout d'une bonne demi-heure, il réussit à relancer le moteur, et il commence à rouler.
    Immédiatement, les policiers allument leur gyrophare, le bloquent avec leur voiture, et le mettent en état d'arrestation.
    Ils lui demandent de souffler dans le ballon. Et là, surprise! Zéro! Rien de rien... Pas une goutte d'alcool! RIEN ! ! !
    - Mais pourquoi ça vous semblait si difficile de trouver vos clés et de monter dans la voiture ?
    - Ah ça... Ce soir, c'était à mon tour de faire semblant. Le temps que les autres puissent partir tranquillement !...

    ==>Sur la route, deux policiers observent un conducteur exemplaire. Cela fait longtemps qu'ils n'en ont pas vu et ils décident, d'un commun accord, de l'arrêter pour le féliciter. Et c'est ce qu'ils font.
    Le conducteur, gêné :
    - Vous savez, ça fait deux ans que j'ai perdu mon permis...
    La femme du conducteur, sur le siège du passager :
    - Ne l'écoutez pas, quand il boit, il ne dit que des conneries !
    La belle-mère, sur le siège arrière :
    - Je savais qu'avec une voiture volée, on n'irait pas loin !
    Une voix dans le coffre :
    - On a déjà passé la frontière ?
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
    ==>Monsieur le Ministre de la Défense Nationale,
    Permettez-moi de prendre la respectueuse liberté de vous exposer ce qui suit, et de solliciter de votre bienveillance l'appui nécessaire pour obtenir une démobilisation rapide.
    Je suis sursitaire, âgé de 24 ans, et je suis marié à une veuve de 44 ans, laquelle a une fille qui en a 25. Mon père a épousé cette fille. A cette heure, mon père est donc devenu mon gendre, puisqu'il a épousé ma fille. De ce fait, ma belle-fille est devenue ma belle-mère, puisqu'elle est la femme de mon père. Ma femme et moi avons eu en Janvier dernier un fils. Cet enfant est donc devenu le frère de la femme de mon père, donc le beau-frère de mon père.
    En conséquence, mon oncle, puisqu'il est le frère de ma belle-mère. Mon fils est donc mon oncle. La femme de mon père a eu à Noël un garçon qui est à la fois mon frère puisqu'il est le fils de mon père, et mon petit-fils puisqu'il est le fils de la fille de ma femme. Je suis ainsi le frère de mon petit-fils, et comme le mari de la mère d'une personne est le père de celle-ci, il s'avère que je suis le père de ma femme, et le frère de mon fils. Je suis donc mon propre grand-père. De ce fait, Monsieur le Ministre, ayez l'obligeance de bien vouloir me renvoyer dans mes foyers, car la loi interdit que le père, le fils et le petit-fils soient mobilisés en même temps.
    Dans la croyance de votre compréhension, veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
    <o:p>

    ==>Un Belge et un Français vont en camping. Ils installent leur tente dans une clairière et se couchent pour dormir.

    Quelques heures plus tard, le belge réveille le français et lui dit
    - "Regarde vers le ciel et dis-moi ce que tu vois."
    - "Des millions d'étoiles !"
    - "Et qu'est-ce que ça veut dire, selon toi ? "
    Le français interprète la question un instant et dit, sur un ton pointu :
    1. Astronomiquement parlant, cela veut dire qu'il y a des millions de galaxies et des milliards de planètes dans ce vaste espace.
    2. Astrologiquement, cela me dit que Saturne est en Verseau.
    3. Pour l'heure, je dirais qu'il est quatre heures du matin.
    4. Théologiquement parlant, il est évident que Dieu est tout puissant et que nous sommes petits et faibles.
    5. Météorologiquement, il semblerait qu'il fera beau demain.

    Après s'être fait dévisager par le belge pendant quelques minutes, il reprend :
    - "Quoi, qu'est-ce que j'ai dit de mal ?"
    - "Pffff ! Cela veut simplement dire qu'on s'est fait piquer la tente !"


    Voila ! A dans 2 semaines <?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shapetype id=_x0000_t75 coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id=_x0000_i1025 style="WIDTH: 13.5pt; HEIGHT: 13.5pt" type="#_x0000_t75" alt=""><v:imagedata src="file:///C:/DOCUME~1/HP_PRO~1/LOCALS~1/Temp/msoclip1/01/clip_image001.gif" o:href="http://www.zepirates.com/img/smileys/clin.gif"></v:imagedata></v:shape>

    Lmf<o:p></o:p>

    </o:p></o:p>

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  • Je teste pour vous… la bouffe d’Igor !


    Et oui, ceci sera le dernier épisode du « J’ai testé pour vous… ». Donc, pour finir en beauté, je teste pour vous quelque chose de très médiatisé : la bouffe d’Igor (on ne peut pas non plus appeler ça de la nourriture !).

    Donc, j’ai commencé par inviter nombre de pigistes à venir manger quelque chose pour fêter… pour fêter quoi déjà ? Ah, oui, l’anniversaire de la gazette (je sais même pas quand c’est, mais faut bien trouver un truc pour les faire venir). Une fois les invitations envoyées, je me mis à la tâche pour préparer un repas digne de ce nom. Ainsi, j’ouvris la gazette à la page 22 et commençais à lire. En entrée, une salade de pousses de tréant. Je me mis donc en route vers la Forêt des âmes perdues pour m’en procurer.

    Une fois arrivé sur place, je me mis en quête de plusieurs de ces pousses. Il ne me fallut qu’une heure pour parvenir à en dégotter une demi-douzaine. Arrivé au local de la gazette, je mis les pousses à bouillir et ouvrir mon exemplaire de la gazette pour voir la recette suivante. Du rôti de dahu à la gnôle. Je repartis donc vers la Forêt (après avoir sorti mes pousses de tréant de l’eau et les avoir mises à égoutter) pour capturer un de ces animaux.

    La chasse fut longue. Il ma fallut deux bonnes heures pour trouver un dahu, et encore une heure pour réussir à le transpercer d’une lance. Malheureusement, cet idiot ayant tenté de tourner au moment de l’impact, la lance est entrée par le colon. En y réfléchissant, je me dis alors que cela ressemblerait ainsi plus à une recette « made in Igor ». Puis je suis rentré au local afin de préparer la bête.

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    La préparation terminée, je m’attelais au dessert : le Rugdogolokov. Dès le début, je me demandais ce qu’un nom aussi étrange pouvait signifier. Je fus soulagé en lisant qu’il s’agissait d’un simple gâteau. Je me mis en quête des ingrédients pour préparer le gâteau.


    Le repas ve***, tout **************angeât le repas f***on Igor, ne reconnaissant ******************* recette. Tout se déroula sans encombre, d********************de la s*****ée. Après, tout le *****nde com***************er en deux, vomis****ant à tout va. C’était effroyab*******om******ne vision de l’**er. Plus jama


    ***************************
    ************* *************** *********
    ***** ************************** ******
    ***************** ************** * *****
    *****************************************
    ******************** ********* **************
    ***************** *********** ********** ***

    Nous nous excusons pour cet article inachevé et nous vous assurons que tout sera mis en œuvre pour éviter de nouvelles intoxications alimentaires parmi les pigistes de la gazette.

    Tereur_de-mers

    </o:p>

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  • Bien le bonjour les ptits jeunes !

    Alors comme ça, on veux savoir comment qu’c’était les combats en mers de mon temps ?
    Ha ça, ça a bien changé ! Avant, seul le courage et la chance comptaient.
    Nous on avait pas les mèches longues et les mèches courtes. On n’avait que l’équivalent des mèches courtes mais ça avait pas ce nom, on les appelait juste « canons doubles » et « boulets explosifs ». Et pis on avait pas toutes ces cartes en plus là, celles qui viennent de la baie verte quand on a battu Matt Hyas. Les boulets pailletés, les coques matelassées, les XP multipliés, ça existait pas à mon époque ! Mais maint’nant quand tu veux faire un tour en mer, y’ plus qu’ça ! Des équipages de moules farcies ! Moi j’dis que c’est de la triche d’utiliser ces cartes, c’est pas loyal. De mon temps, on avait pas besoin de ça.

    Mais c’est pas tout ce qui a changé… au tout début quand j’étais une p’tite jeunette (oui oui, j’ai été jeune !), il fallait qu’on s’inscrive pour partir en combat en mer… mais on pouvait pas inscrire tout l’équipage ! Fallait que 2 personnes au moins de l’équipage se connectent, et lancent le combat en mer. C’est bien plus tard qu’on pouvait inscrire tout l’équipage. Ils duraient longtemps les combats en mer, y’avait pas de limite de temps comme maint’nant ! Car là, si vous dépassez 6 minutes, vous perdez votre tour… nous y’avait pas, et les combats duraient souvent des jours ! C’était épuisant, à la fin nous étions tous fatigués de devoir rester tout le temps attentifs car on ne pouvait pas savoir quand l’équipage allait tirer… quel suspense…

    Et pis les louveteaux de 5000 ou 10 000 XP, de mon temps ils devaient attendre 15 000 XP pour voir un combat en mer… maint’nant ils peuvent regarder les combats ! C’est quand même plus pratique pour leur apprendre.

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    Et c’est pas tout ! Une innovation a complètement changé l’ambiance et l’attrait des combats en mer…
    Quand vous faites un combat en mer, vous pouvez parler à vos adversaires… Et ben nous, on pouvait pas ! Par le caleçon de Marmou, quelle trouvaille ! C’est ratement plus pratique que d’envoyer des bouteilles contenant des mp à l’adversaire !!
    Bon, c’est vrais que c’était sympas aussi les bouteilles… on visait la tête des adversaires et on s’marrait comme des baleines de les voir gigoter en tous sens pour esquiver ! C’était l’bon temps…

    Enfin bref, passons sur la nostalgie !Je crois bien qu’j’ai à peu près fait le tours des changements pour les CEM… si tu veux savoir comment qu’c’était de mon temps pour un sujet particulier, envoie-moi une bouteille !

    Undomiel

    _______________________________________________

    Expressions pirates utilisées

    Moules farcies : = poules mouillées
    Louveteaux : jeunes pirates
    Par le caleçon de Marmou : à peu près équivalent à : « Ca alors ! »
    Ratement : = vachement (les enfants pirates ne boivent pas de lait de vache mais du lait de rates géantes des calles)

    <o:p></o:p>

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  • Salut les gens !

    C’est moi ou il commence à cailler dehors ? Moi je m’en tape puisque je passe la majorité de mon temps dans ma cuisine (où il fait fort bon vivre si on supporte les odeurs de vieilles chaussettes trop utilisées et dégluties après 43 minutes de pré-digestion). Mais comme je pense un peu à vous, qui avez la fâcheuse habitude de vous battre dans les rues ou sur le pont de votre navire, je penserais à vous enseigner des plats qui vous réchaufferont un peu pour la prochaine fois.
    Mais pour cette fois, on reste dans le classique, le gluant, le moisi, bref, ça sentira pas meilleur qu’avant. Et ça sera encore pour 5 personnes.

    ¤ L’entrée : Crevettes marinées façon grésouille
    Commencez par cuire deux douzaine de crevettes (grappillez les aux gamins qui s’amusent à pécher dans le vieux port) : 4 minutes dans de l’eau de mer bouillante.
    La marinade se compose de 1 litre d’huile de palme, un oignon bleu des îles Tabukusek, de la sève de gomusier et d’un gros orteil gauche d’homme-alligator.
    Laisser mariner les crevettes une ou deux semaines dans la mixture.
    Super fastoche ! Et si vous n’arrivez pas à mettre la main sur un gros orteil gauche d’homme-alligator, un gros orteil droit d’homme-alligator fera l’affaire.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    ¤ Le plat de résistance : Pascade améliorée
    Pour ce plat, prémunissez vous d’une poêle plutôt large : 40cm de diamètre ne sera pas du luxe, pour vous donner une idée. Pour ce qui est des ingrédients : 300 grammes de farine de blé stockée dans un endroit humide (des tâches maronâtres à noires attestent de la bonne qualité de la farine « améliorée ») ; 4 œufs ; du lait de vache (parce qu’il y en a marre de cette foutue chèvre) et le scalp d’un quinquagénaire poivre et sel.
    Commencez par faire sécher le scalp au soleil par une après midi ensoleillée. Cela fait, découpez le tout en petits carrés puis passez le tout au four pour les déshydrater complètement. Réduire ce qu’il reste en poudre.
    Mélangez les œufs un à un à la farine puis ajoutez un peu de lait, lentement, en éliminant les grumeaux au fur et à mesure. Continuez à ajouter le lait : vous passerez par un stade de pâte semi-solide, un stade de gargouillis infâmes et enfin un stade plus crémeux ressemblant à de la pâte à crêpe assez épaisse.
    Ajoutez le scalp réduit en poudre (pas plus de 3 cuillers à soupe). Laissez reposer la pâte pour 2 heures minimum.
    Huiler la poêle et verser la pâte. Laisser cuire tout ça 10 bonnes minutes, vous verrez la pâte gonfler, avant de retourner la pascade. Une fois la pâte bien dorée, c’est prêt !
    A accompagner de tout et n’importe quoi : se mange froid ou chaud, de suite ou le mois prochain, en salade ou de la charcutaille.
    <o:p>

    ¤ Le dessert : Banana splotch
    Version moins onéreuse que le banana split (c’est vrai quoi… Qui à les moyens de s’offrir du chocolat et de la crème fouettée qui sent la vanille de nos jours? En plus la technologie réfrigérante existe pas en ce bas monde *huk huk huk*) et bien plus riche en goûts, cette recette qui ne peut être que de mon cru saura ravir les palais insensibles.
    Pour le coup, il vous faudra 5 bananes bien mûre, 15 petits spécimens de méduse verte, rose et jaune (5 de chaque couleur) que l’on trouve sur les rives de l’archipel désertique, 150 grammes de ver de terre noir des plages, 5 noisettes, quelques cacahuètes non salées, du lait de n’importe quoi et un peu de mélasse. Il vous faudra aussi de l’eau aussi froide que possible ou baigneront l’équivalent de 2 citrons verts en tranches.
    Tout d’abord hachez menu puis broyez les vers de terres et gardez le liquide d’obsidienne qui s’en échappe. Filtrez pour ne garder que le jus à forte odeur d’ammoniaque.
    Dans une casserole, mélanger 50 grammes de mélasse avec l’équivalent d’un grand verre de lait et le jus de ver. Laissez mijoter le tout à feu doux 5 à 10 minutes. Vous obtenez un liquide foncé à l’odeur… euh… particulière. Eviter de vomir dans la casserole, les petits bouts de n’importe quoi feraient désordre dans ce dessert.
    Faites bouillir de l’eau, mettez des gants épais (en cuir par exemple) et plongez les petites méduses dans l’eau. Laissez les y jusqu’à ce que les bestioles deviennent plus opaques sans pour autant perdre de leur couleur. Une fois l’aspect voulu obtenu, plongez les dans un bac rempli d’eau froide citronnée : cela aura pour effet de neutraliser le « piquant » des ces saletés toxiques. Coupez ensuite tous les appendices des méduses pour ne garder que le corps en forme de boule presque complète.
    <o:p>

    Découpez les bananes dans le sens de la longueur et faites les dorer à la poêle avec les noisettes et cacahuètes préalablement pilées.
    Disposez 3 méduses dans une écuelle (une de chaque couleur), encadrez les de 2 moitiés de bananes, jetez par dessus ça les éclats de noisettes et de cacahuètes, et enfin, nappez le tout avec votre préparation infâmiquement liquidienne.
    C’est y pas beau ça ? Maaaaerveilleuh !
    Allez tous avec moi ! Criez NON au cacao laid et OUI au caca au lait !

    Et si ça plait pas à vos papilles, les restes feront la joie de vos bambins !
    Les crevettes marinées, une fois décortiquées, ont l’étonnante propriété de rebondir ! Vous pigez pas ce que je veux dire ? Jetez en une contre un mur devant vous : elle risque bien de vous revenir dans l’œil… Et si elle vous loupe, vous allez mettre une bonne minutes pour immobiliser le petit crustacé !
    Cette recette de pascade donne la particularité à cette crêpe géante de pouvoir être séchée pour être utiliser comme parchemin par exemple ou mouchoir selon l’usage nécessaire. Notez que réhumidifiée, on peut de nouveau la consommée (à vrai dire moi je m’en sert 3 fois : j’y gribouille des idées de recette, je la garde dans ma poche et m’y mouche dedans quand j’ai le naseau qui gratte ou qui coule, et je la sert à dîner quand elle a bien regonflé).
    Le jus du dessert est trrrrrrrrès tachant. Vous pouvez vous en servir de peinture quasi indélébile pour repeindre votre bateau (si vous aimez le noir). Attention cependant : Ca a intérêt à être du bon bois ! Si c’est le cas, cela aura pour effet de renforcer légèrement la structure de votre navire, sinon, ça vous bouffe le navire en moins de deux.
    Bon ap’, bon courage et bonne chance.

    Igor_tetdemor<o:p></o:p>

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  • Coucou chers pirates !

    Je ne sais pas pour vous, mais en tout cas pour moi, les grèves m’ont causé beaucoup de soucis ! Je me suis retrouvée prisonnière de « l’Ilot aux aigles » sans aucun moyen de transport maritime pour me ramener dans ma douce demeure… Prise en otage sur cette ilot peut accueillant, je me suis mise à écumer les cales obscures à la recherche d’un film digne de ce nom.


    Entre la Vie et la Mort


    Malgré quatre visionnages à mon actif, je ne vais pouvoir vous parler que d’un seul film. En effet, les trois premiers ont causé chez moi une réaction que je qualifierai de « soporifique » et je suis donc dans l’impossibilité de faire une critique constructive sur le peu de souvenirs tangibles qu’il me reste… Après ces trois échecs, je me suis mise à chercher un film qui devrait me tenir en haleine. N’ayant trouvé aucun film d’action ni d’aventure, j’ai dû me tourner vers un film d’horreur. Or, je déteste ce genre de film (et oui, ils me font trop peur…) mais c’était le seul choix possible pour me tenir en éveil, alors… Le début du film était assez calme, pas de musique angoissant ni de scènes violentes. Je m’attendais pourtant à tout instant à sursauter ou à me cacher le visage…
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>

    Le stress montait et pourtant rien ne se passait. L’angoisse à son maximum je m’apprêtais même à fuir la cale (bien plus obscure que toutes les cales dans lesquelles j’avais été) du navire tant je n’en pouvais plus. Et là, je vis LA scène : le lit de Lhuq se mit à bouger et s’éleva dans les aires…
    Pour que vous compreniez mieux cette scène, et ce qui va suivre, je vais vous résumer les vingt premières minutes du film. L’histoire se déroulait dans une ville portuaire qui avait été une dizaine d’année auparavant le quartier général d’une des plus célèbres piratesses de tous les temps : Dragonna. Elle avait été sauvagement tuée, ces membres écartelés, sa peau rongée par l’acide, ces yeux… Je n’ose même pas vous en dire plus… Quoiqu’il en soit, une rumeur circulait sur cette mort atroce, certains disaient qu’après toutes les tortures reçues, elle avait réussit à dire quelques mots, ces derniers mots même : « je reviendrai… venger… pire que ce que… m’avez fait ». Et depuis ce jour, plus aucun pirate n’avait remis les pieds dans cette ville.
    Cette histoire était la préférée du jeune Lhuq. Il la réclamait tous les soirs avant de s’endormir et priait de toutes ces forces pour que des pirates accostent au port afin de voir la malédiction en action. Un soir, pendant qu’il conjurait Dragonna d’influencer ces meurtriers à revenir ici pour qu’elle puisse les châtier, il sentit un froid glacial l’entourer et son lit commença à bouger… Quand le lit s’éleva dans les airs, une voix d’outre tombe, celle de Dragonna, susurra : « Lhuuuuuq, Lhuuuuuq, Lhuq je suis ta mère ! ». Et là, je compris tout de suite que je n’avais pas affaire avec un film d’horreur mais plutôt à un film pour enfant plus ou moins comique.
    <o:p>

    Je me sentis bien ridicule voire même assez cruche de ne m’en être pas rendue compte plus tôt et j’espérais au plus profond de moi que les jeunes pirates à côté de moi ne s’étaient pas rendu compte de ma panique pendant la première partie du film…
    Pour revenir à l’histoire, Lhuq apprend donc que sa mère était la très célèbre Dragonna et que sa vie est en danger. En effet, la malédiction avait pour but de tenir à distance les meurtriers de sa mère mais Dragonna savait que cela n’allait plus durer longtemps, dans deux jours ils seraient de retour et essaieraient de retrouver son fil caché et surtout l’héritage qui lui était associé. Plus une minute à attendre, il fallait fuir et c’est ce qu’il fit…

    Un film sympathique à aller voir en famille, plein de rebondissements et de situations marrantes. Par contre, je ne le conseille pas aux accros des films d’horreur même si pendant les premières vingt minutes j’ai vécu une angoisse incommensurable… J’ai compris pourtant d’où venait mon erreur : de l’affiche du film. En effet, l’affiche représentait un navire pirate dégoulinant de sang. Mais en la regardant de plus près se n’était pas le navire qui dégoulinait de sang mais la peinture de petits vandales…


    Auréanne<o:p></o:p>

    </o:p></o:p>

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  • Tom le Barman : T’as l’air bien déconfite, Much !

    Saramuch : A qui le dis-tu, Tom… les jeunettes, ça n’a aucune ponctualité. Plus d’une heure que j’attends la nouvelle. Elle me fait penser à Mille.Sabords, même topo, jamais à l’heure. Tu m’en remets une ?

    Tom le Barman : C’est donc vrai, tu prendrais ta retraite ?

    Tom laissa glisser une larme silencieuse dans le rhum qu’il versait à sa vieille cliente, et le « ploc » retentissant fit sortir de leur torpeur les habitués. Il est vrai que la plupart des interviews finissaient par un sac de sa taverne - mais ça mettait de l’animation, et une taverne digne de ce nom doit permettre un certain laisser aller pour attirer le chaland. De son côté, Saramuch grommelait dans sa barbe…

    S : Franchement, y en a une qui me fait douter !

    Et c’est toute guillerette, fredonnant une chanson d’amour, flattant mon fidèle perroquet Ogoun Ferraille perché sur mon épaule, que je me dirigeais d’un pas frétillant, tel l’oursin qui retrouve sa mer natale, vers la Taverne du Cheval Blanc, où m’attendait Saramuch, l’idole des lecteurs de la Gazette. Oui, j’aurais dû me présenter humble et tremblante, un bouquet de crânes de limaces à la main, et timide attendre le jugement de l’auguste reine des interviews… Mais mon enthousiasme juvénile faisait fi de tout cérémonial, mes amis ! A même pas trois mois d’existence dans le monde sauvage de la piraterie, j’allais passer une audition pour remplacer l’irremplaçable mais déclinante journalière… que voulez-vous, à bientôt 67 balais, la plume du perroquet blanchit et celle de sa maîtresse décline itou ! Il était temps qu’elle laisse la place aux jeunes pirates sans scrupules et irrespectueux.
    D’autant qu’on la disait lasse de ne plus pouvoir sortir sans avoir une foule d’admirateurs déchaînés à ses pieds. Si je pouvais l’alléger d’un si lourd fardeau, je pensais pouvoir m’en accommoder.

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    Surtout si la foule est masculine et bien tournée. Et donc c’est portée par un espoir inébranlable, nullement découragée par le vent déchaîné qui chatouillait ma blonde chevelure, parfaitement sobre, que je me lançais à l’assaut de la dragonne à blanche crinière et aux mains tremblantes d’avoir tant scribouillé. Je poussais la porte de la taverne et…

    Bouche Dorée : Saramuch ! Me voilà !

    Nul débordement d’enthousiasme n’accueillit mon entrée, nul cri de joie devant ma béate attitude. Etait-ce une impression ou faisait-il plus froid ici, malgré le feu qui crépitait ? Et où était la redoutable Déferlante Recruteuse Héroïque ? Plusieurs silhouettes confuses s’approchaient de moi. Dans l’expectative et le doute, je dégainais mon perroquet.

    B : Arrière, malfrats !

    Une voix argentine s’écria :

    Inconnue : Mais… elle est ivre morte ! Rafraîchissez son esprit !

    Mon épiderme entra en contact aberrant avec un abreuvoir d’eau glacée, tout devint noir et je me retrouvai en chemise devant un feu divin, frictionnée de main de maître par une brave pirate qui me souriait, elle-même enveloppée dans un manteau soyeux en poil de loup mutant.

    Inconnue : Dis-moi, Tom, tu avais noté qu’il pleuvait, toi ? Une tisane pour la petiote, ça finira de lui réveiller la cervelle et lui apprendra les bonnes manières. Pourquoi me regarde-t-elle de cette façon ? Quel odieux personnage t’a fait boire de la sorte ? Tom, ta taverne est mal fréquentée…

    Tiens, revoilà la voix argentine.

    <o:p>

    B : Pour être tout à fait franche (car la bonne mine de la dame m’inspirait franchise inhabituelle), j’avais rendez-vous avec une vieille pie…

    Inconnue : On dit une VIP, me corrigea-t-elle gentiment.

    B : Non, une vieille pie, sûrement mal lunée, mal fagotée, pirate en retraite, puant l’alcool frelaté à plein nez… enfin, bon, je me suis trompée de taverne, je suis allée dans mon tripot habituel, nous avons voulu fêter mon engagement certain, et me voilà ! Et l’autre malpolie se sera sauvée sans m’attendre, quel monde !

    Il y eut comme un blanc. On entendit Tom ricaner dans sa cuisine… Et d’une voix glaciale, qui me fit regretter la fraîcheur revigorante de l’abreuvoir, ma nouvelle amie me demanda mon nom.

    B : Bouche Dorée, actuellement chez Les Tigresses, à qui ai-je l’honneur ?

    Inconnue : On me donne bien des noms, la renommée, sûrement ! Pour certains, je suis la grande prêtresse des Quests, pour d’autres, la défenderesse des Limaces Manges Pirates, pour les moqueurs, la scribouilleuse, quoique ce sobriquet démontre toujours une certaine affection ou une affection certaine, et pour mes proches, Much suffit. Mais pour ta part, petite insolente, ça restera Saramuch.

    Argh ! Devant moi se tenait une donzelle qui me dominait de toute la tête, de belle allure, je ne sais quelle crétine a raconté qu’elle avait 67 printemps, et je vous assure que ses mains étaient fermes et que ses fessées devaient être mémorables. Elle m’attrapa par le col de ma chemise usée jusqu’à la corde, qu’elle déchira.

    S : On reste là ! Donne-moi une seule raison, et qu’elle soit excellente, pour que je ne te flanque pas dans l’abreuvoir de novo.

    <o:p>

    S : Histoire de voir si tu nages aussi bien que tu parles… et que tu obtiennes le poste ! Foi de Saramuch, il ne sera pas dit que la première pisseuse aura ma place !

    B : Oui, madame, j’en ai une, madame, je vous en prie, reposez-moi par terre…

    S : Tu vois, Tom, je te l’ai toujours dis, la perspective d’un bain forcé, ca apprend la politesse et le respect… Eh bien ?

    B : Une idée du tonnerre ! Ma première interview, ce sera vous !
    Saramuch me reposa doucement sur mes pieds, épousseta ma chemise déchirée, plaça son propre manteau sur les frêles épaules de jeune pirate pas dégourdie et m’installa près d’elle.

    S : Visiblement ça donne aussi d’excellentes idées ! Tu as de l’avenir ma petite ! Tom, apporte-lui une tisane !

    B : Merci madame... je peux t’appeler Sarah ? Aïe ! Bon, d’accord, madame. Tavernier, cette tisane, elle arrive ?

    Commençant à me réchauffer, attablée devant une succulente omelette aux amanites (eh, ça a l’air de payer, les postes dans la Gazette !), je lançais les questions qui brûlaient les lèvres de nos futurs lecteurs :

    B : Mais voyons, Saramuch, est-il bien raisonnable de t’en aller ainsi ? Je suis certaine que tu as d’excellentes raisons, confie-les nous, mais promets-nous de revenir moult et beaucoup. Et abreuve-moi de conseils, tu as sûrement une anecdote croustillante de tes débuts comme intervieweuse… allez, raconte, s’il te plaît…

    S : Minute Papillon ! Pas si vite ! Pour ce qui est du raisonnable, ma foi, je ne l’ai jamais été ! Et puis, faut savoir reconnaître quand on a fait son temps ! Sans compter que des petits LMP, ca vous en prend beaucoup.

    Et puis, je dois bien le dire, depuis que tu nous avais envoyé ton récit à la gazette, ça me titillait… Une pirate qui sait écrire c’est rare, mais alors une qui le fait bien, ça tient de l’exploit ! Pour ce qui est des conseils, on verra ça quand on t’aura trouvé un bureau à la gazette ! Pas question que je donne mes ficelles et astuces à n’importe quel lecteur, c’est quand même les trucs du métier… Parlant de bureau, y bien le petit bancal, près de la fenêtre cassée, est dispo… Tu devrais t’en accommoder non ? De toute façon, ce n’est pas avec ce qu’Undomiel nous paye, qu’on va t’acheter du mobilier… Tu t’en contenteras le temps de faire tes preuves ! Et évite de nous ramener des tas de bibelots comme Angedesmers, une seule collection d’angelus, ça nous encombre déjà assez… Où en étais-je ? Ah oui mes débuts… C’est la belle Lilandra qui m’a recrutée à l’époque, un peu comme toi maintenant ! Je devais même avoir ton âge, quoique comme j’ai gardé ma pétillante jeunesse, on ne voit pas une grande différence… Mais bon, moi je savais faire preuve de ponctualité ! Bref, Lil’ m’a prise à l’essai et j’ai décidé d’aller à la rencontre de l’équipage du Kidiplouf qui m’avait bien aidé à mes débuts… Me regarde pas comme ça ! Ok, c’était par une nuit d’Halloween, il faisait froid et Liloute m’a fait une peur bleue en m’abordant. N’empêche que ce fut ma première interview ! Le bon vieux temps ! Ca me manquera. Possible que j’aille faire un tour dans tes petits papiers de temps à autres ! Tu verras, y a pas plus beau que notre métier ! Enfin si tu survis aux recettes d’Igor… Il a toujours besoin de cobayes ! Et… Damned, il fait déjà nuit ? Mazette, j’avais rendez vous avec Mamath pour un combat en mer ! Je vais encore me faire traiter de dilettante. Avec ton retard impardonnable, on n’aura pas eu le temps de discuter… Va falloir que tu trouves quelqu’un d’autre pour ta première interview. Allez, viens, je te raccompagne chez toi… histoire de vérifier que tu vas dans ton hamac et pas dépenser tes drakos dans une autre Taverne.
    Parlant de drakos, je t’ai dis que les pigistes étaient considérés comme des volontaires et n’ont pas de rémunération ?<o:p></o:p>

    Ooooohh, quelle défiance, l’idée m’avait juste effleurée, pas plus, et juste parce que je n’avais pas eu de tisane, finalement. Plutôt fine, la Much !

    B : Pas de drakos et un bureau minable chez les casse-pieds ? Et puis quoi encore ? Je ne travaille pas pour de la bave de LMP, moi, Môdame ! Voici mes exigences et encore elles ont bien modestes…

    Mais je discourais dans le vide… Saramuch m’avait quittée, et pourtant je sentais encore dans la taverne une présence rassurante…

    B : Tom, le pot de tisane sur le compte de Saramuch ! Adessias !

    Je me glissai dehors et allai tout droit me hisser à bord d’un navire paresseusement bercé par la brise du soir.

    S : Encore toi, gamine…

    B : Juste une dernière question, dis, pour finir en beauté ! Tu n’as pas été toujours raisonnable, dis-tu ? Des preuves ! Alleeeeezzzzzz !

    S : Je te laisse tenter ta chance au poste des interviews… C’est pas une belle preuve ça ? Maintenant va te trouver une plume au marché et soit présente demain à 7h pétante à la Gazette ! J’aime avoir mon café fumant quand j’arrive !

    Vivement demain, une nouvelle vie m’attend ! Et comme je suis ordinairement matinale et demain probablement extraordinairement précoce, le café sera fumant avant même l’horreur… euh, l’aurore… et servi séance tenante à ma respectée collègue, juste histoire de vérifier qu’elle une aussi épatante Saramuch qu’on le raconte partout !

    Bouche Dorée<o:p></o:p>



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  • Qui ne connaît pas Tom le Barman, tenancier de la célèbre Taverne du Cheval Blanc ? Est-il encore besoin de présenter celui qui écoute les petits tracas et grandes histoires de bon nombre de pirates de notre douce contrée ? Fidèle pilier de bar, je suis souvent amenée à assurer la fermeture avec lui et durant ces moments, où le calme se fait dans la taverne, il me conte à son tour les récits qu’il a entendu… Nous nous installons dans la petite alcôve du fond, il oublie pour un instant mon ardoise, et tout en caressant la tête de Slurp, ma douce LMP, il commence son récit… Avec son autorisation, j’ai aujourd’hui décidé de vous faire partager son savoir dans les pages de notre gazette… Il nous fallait un conteur, il lui fallait une plume, car hormis additionner les drakos, Tom ne sait pas aligner grand-chose sur un parchemin…

    Depuis la création du statut de VIP récompensant les plus glorieux pirates, les discussions de la Taverne, comme celles du port ou du forum, ne tournaient plus qu’autour de la façon de se procurer amanite ou fruit de l’Eden… Chacun y allait de son astuce, de sa petite histoire. Tom allait m’en raconter plus…

    « Sais-tu Much pourquoi le fruit de l’Eden ou l’Amanite guérisseuse sont aussi rares ? » me demanda-t-il un beau soir.

    « Et bien parce que de nombreux pirates veulent remplir leur collection, cela me semble évident… »

    « De fait, ce statut de VIP les rend encore plus rares, Gallinette ! Mais ce n’est pas exactement la bonne réponse… Un fruit ou un champignon, tu ne trouves pas ça étrange, qu’il en pousse aussi peu ? Et à un endroit que nul ne connaît ? Car tu auras remarqué, que le seul moyen de s’en procurer et de vider les entrailles d’un monstre ? Et encore quand il s’agit de son dernier repas récent… Il y a en fait une bonne raison à tout ceci et rares sont les pirates à la connaître !

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    Celle-ci m’a été confié par un explorateur, que certains qualifiaient de courageux mais que je considéré plutôt comme un drôle d’oiseau téméraire, voire un peu toqué ! Sa lubie était de trouver un œuf de dragon osseux afin d’élever un de ces monstres et d’enfin parcourir le monde via les cieux. Bref, ce type venait raconter ses histoires contre un petit remontant à chacun de ses passages en ville. Et un jour, il me confiât qu’il avait trouvé sur une petite île au nord du volcan de Briznuk, un petit plateau où poussaient à foison amanites et fruits de l’Eden ! Les conditions particulières, un vent sec et une eau étrangement rosâtre, semblaient favoriser la pousse de ces plantes. Mais ce plateau était aussi l’antre de dizaines de dragons osseux ! Il a d’ailleurs survécu par miracle en tombant d’une corniche dans la mer, ce qui a faillit le noyer mais lui a évité de se servir de repas aux monstres ! Enfin ceci explique que le commerce de ces deux plantes soient aussi peu développé ! Quel commerçant serait assez fou pour monter une expédition où même avec 20 hommes armés jusqu’aux dents, le succès ne serait pas assuré ? Me fait penser que ca doit faire deux ans, que je n’ai pas revu l’autre illuminé. Il a du finir par se faire croquer ! »

    « Je dois donc en conclure que je ne serais jamais VIP d’or moi ! »

    « Tu vois y a une quinzaine, j’en discuté avec un de mes clients qui est versé dans l’art des soins. Comme qui dirait, les plantes, c’est son truc ! Et il m’a proposé quelque chose ! L’aurait besoin d’un pirate courageux, ou téméraire, ce qui revient un peu au même, avec vous autres, pour développer la pousse de fruits de l’Eden et d’amanite ici, en ville ! Pour ça l’aurait besoin d’un peu de terre du plateau, d’un peu de l’eau qui s’y trouve et bien sur d’un exemplaire de chacun des plantes ! Si tu pouvais lui fournir en premier m’a-t-il dit, il pourrait commencer à les étudier et ainsi quand tu ramènerais le reste tout serait en place ! »

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    Je regardais Tom avec un grand sourire ! Bien sur, 20 hommes sur le plateau seraient des cibles idéales pour les dragons mais si je me faisais assez discrète, il était bien possible que j’y arrive ! Certes les dragons osseux ont un bon flair, mais si je m’enduisais de boue séchée, et que je ne faisais pas de gestes brusques, cela devrait bien se passer ! Qui plus est, j’avais déjà une amanite en poche. Peut être que mon futur associé s’en contenterait le temps que je lui ramène le reste ? Et puis le commerce de ses deux denrées devaient permettre de vivre à l’abri du besoin pour bien des années ! Mais un je ne sais quoi dans le regard de Tom stoppa net mes rocambolesques idées d’avenir brillant !

    « Il est où le piège ? »

    Il me resservit une pinte de rhum avec un grand sourire moqueur.

    « Pas possible vous autres les pirates ! Dès qu’on vous fait miroiter quelques drakos, vous arrêtez de penser ! Pendant que tu serais partie chercher l’eau et la terre, l’autre loustic se serait enrichi sur ton dos ! Sa petite arnaque fonctionne d’ailleurs assez bien ! Il a déjà réussi à récolter de cette façon plus d’une dizaines de fruits et d’amanite ! Et comme ceux qui se font avoir reviennent rarement se plaindre, il a pas à s'inquiéter ! Allez fais pas cette tête je ne t’aurais pas laissé partir ! Mais avoue que celle là est bien bonne quand même ! »

    « Mouais, mouais ! Et tu la sers souvent à tes clients ? »

    « Seulement aux mauvais payeurs ! »

    Après ce petit récit, je décidais dans le doute de régler, une fois n’est pas coutume, mon ardoise ! Valait mieux éviter de se mettre Tom à dos ! J’espère que toi aussi, ami lecteur tu tiendras compte de la morale de cette histoire ! Faut toujours régler ses dettes à un tavernier !

    Saramuch <o:p></o:p>

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  • Rédemption ayant remporté la première place au concours d’histoires, vous allez pouvoir lire son histoire entière ! A chaque gazette paraîtra un morceau de trois pages. Bonne lecture !

    HISTOIRE DE DAVIS

    Attablée devant un vieux rhum aux reflets mordorés, j’attendais dans cette taverne presque déserte le jeune pirate qui allait m’acheter à prix d’or l’objet que je faisais sauter dans ma main gauche, la face II du dé d’ivoire de Davis Cœur-de-Pierre – une contrefaçon, sans doute, mais qu’importe, si la crédulité obscurcit la raison. Vous qui fréquentez ces salles mal éclairées, à l’heure où baissent les conversations et se révèlent de noirs secrets, vous avez sans doute entendu parler de cet homme qui conquit un jour un trésor fabuleux qu’il enfouit dans une île connue de lui seul ; aucun de ses compagnons ne revint au port. On dit aussi qu’à sa mort il laissa à chacun de ses fils (tous de mères différentes, comme il se doit pour un tel homme) un indice qui le mènerait à l’or, la face d’un dé d’ivoire : celui qui réunirait les six faces trouverait le trésor des galions espagnols.

    Mais l’histoire de Davis, celle que je veux vous conter ce soir, en attendant Sullinde, est celle d’un pirate qui chercha la rédemption, et je ne sais s’il la trouva.

    *********

    Il s’appelait Davis Stoneheart, Davis Cœur-de-Pierre. Je vous laisse imaginer de quelle glorieuse façon il gagna son surnom… Il était Anglais par sa naissance hasardeuse, bien qu’il ait renié l’idée de patrie, né de la rencontre éphémère d’un marin à la bourse bien remplie et d’une fille d’auberge de Portsmouth qui rêvait d’ailleurs ou de pièces sonnantes : le marin ne passa pas la nuit, emporté par cette sorte de fièvre du jeu qui existe sous toutes les latitudes et qui parfois se conclut de sanglante manière.

    Quant à la fille, sa joie disparut quand elle fut grosse, et l’enfant grandit dans la rue, sans affection excessive, et de ruelles animées en traverses mal fréquentées il échoua dans le port, écoutant les histoires des marins jusqu’à pouvoir s’embarquer.

    Oui, Davis avait une belle âme de pirate : trucidant sans excès ; buvant plus que de raison les soirs où elle s’égarait ; perdant sans ciller son or sur une table de jeu car un de ses hommes guettait l’infortuné gagnant au seuil de la taverne ; pillant sans vergogne les bateaux qu’il arraisonnait ; ne supportant guère la contradiction et tranchant dans le vif de son interlocuteur s’il se montrait trop insistant – et s’il parlait parfois de Dieu, ce n’était certes pas dans ses prières. Toutes qualités qui faisaient de lui un marin à la main sûre et un capitaine compréhensif.

    Mais ce jour-là, Davis était furieux. Il avait abordé un galion espagnol qu’on lui avait promis chargé d’or à n’en plus flotter que par miracle ; en fait d’or, il n’avait trouvé que des bibelots destinés à de belles Madrilènes exilées. Le navire ne transportait que les femmes et les enfants des soldats installés en une lointaine colonie ; pour cette inutile conquête il avait perdu trois hommes de L’Absolution. Le capitaine et les derniers marins survivants ne passèrent pas l’heure. Quant aux passagers… les femmes implorèrent miséricorde, mais l’on sait que Dieu est sourd aux prières de ses enfants. Il serait néanmoins absurde de nier le bien-fondé de la religion, car le Diable, lui, répond toujours et pour l’instant dansait une sarabande effrénée dans le crâne du capitaine désappointé.
    On rejeta les corps à la mer qui se teinta aussitôt de sang. L’Absolution, toutes voiles dehors, s’éloigna du lieu du massacre tandis qu’on jetait de grands seaux de mer sur le pont souillé.
    - Holà ! cria la vigie.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Quelques pirates quittèrent leurs tâches, alertés par le cri de leur compagnon. L’homme regardait vers l’arrière. Clignant des yeux face au soleil couchant, ils contemplèrent la mer, pétrifiés et incrédules, comme face à une apparition.
    - Appelez le capitaine ! ordonna le second.
    Davis rejoignit à son tour le château arrière, encore sous le coup de sa déconvenue. Ses hommes ne pipaient mot, attendant son jugement. Lui n’avait connu que la violence et les mensonges et il ne croyait qu’en l’or qu’il dérobait avant d’envoyer un navire par le fond. Il ne croyait pas en Dieu… peut-être au Diable… et ses hommes croyaient en lui.
    - Vous la voyez, Cap’tain ? hasarda le mousse.
    - Je la vois.
    Comme eux, il contemplait l’incroyable tache rouge bordée d’écume qui suivait leur sillage, la même qui avait entouré, l’espace de quelques instants, le navire espagnol lorsqu’ils avaient jeté les corps par-dessus bord, suscitant la frénésie des requins.
    Davis contempla les visages pétrifiés et éclata de rire. Il les accabla d’injures : ah, vraiment, ils étaient de fiers gaillards, eux qui tremblaient devant une tache comme des enfants devant une goutte de sang ! Voulaient-ils des sels ? Portaient-ils cotillons et dentelles ? Qu’avaient-ils donc au ventre ? Ils se tenaient comme des curaillons devant les statues de leurs saints ! Davis conclut sa harangue en distribuant force coups et regagna sa cabine, trouver consolation dans une flasque de vieux rhum, le seul butin de la maudite carcasse qui reposait désormais au fond des mers ; les Espagnols, vraiment, tous menteurs et sans le sou !

    Rédemption

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    Dans la prochaine Gazette, la suite de l'histoire !
    </o:p>


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  • Merci à Nariel, pour ce superbe poème qu'elle a composé en exclusivité pour la Gazette ! Si vous avez la plume habile et le mot versatile, n'hésitez pas à faire de même


    Voguez, voguez… Pillez !

    Poussé par les vents, fendant les flots,
    Navire commandé par un grand capitaine,
    Et aussi par ses fiers et forts matelots.
    Navire à la cale remplie de trésors et de chaînes !

    Les voiles géantes sont gonflées,
    Le pont est de peu ciré,
    Les cales sont pleines de fins mets,
    Tissus et bijoux ouvragés…

    Ce navire voit venir sa fin,
    Bien qu’il ne la verra pas de loin !
    Fin trop brusque pour lui,
    Belle attaque au milieu de la nuit !

    « A l’abordage » criait-on de l’un,
    Sur l’autre, on priait les saints.
    Les sabres sont sortis, ça sera sans pitié,
    La bourse et la vie, tout sera pillé !

    La réussite est aux vaillants pirates,
    Ils s’en vont, riches et victorieux,
    Les bouchons des tonneaux de rhum sautent,
    Le Capitaine regarde ses matelots, fier d’eux.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


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  • Chers lecteurs, voici le sommaire qui vous permettra tel une boussole sur les mers de vous orienter dans la gazette !

    p 1 ............................ Edito - Undomiel
    p 2 ............................
    Sommaire
    p 3 ............................ Courrier des lecteurs - Saramuch
    p 4 à 6 ..................... Histoire de Davis - Rédemption
    p 7 à 9 ..................... Les récits de Tom le barman - Saramuch
    p 10 à 15 ................ Rencontres Piratesques : Saramuch - Bouchedorée
    p 16 à 18 ................ Critiques de films - Auréanne
    p 19 à 22 ................ A vos risques en cuisine - Igor-tetdemor
    p 23 à 24 ................ De mon temps : les Combats en mer - Undomiel
    p 25 à 26 ............... J'ai testé pour vous - Tereur_de-mers
    p 27 à 29 ................ Blagues - Lmf
    p 30 à 32 ................ Devenir Pigiste - Undomiel
    p 33 ......................... L'équipe de la Gazette

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  •  <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    La Gazette de l'île / N°15 édition du 25 novembre 2007 <o:p></o:p>


    Bien le bonjour chers Pirates et Piratesses !

    Malgré la grève des BEC (Bateaux en commun), voici votre Gazette !
    Avec un jour de retard, certes, mais les VMTM (Voies Maritimes de Transport de Marchandises) étaient bloquées, vos dévoués Pigistes ont donc dû enfiler des scaphandres pour pouvoir passer en-dessous des barrages flottants et distribuer eux-même les exemplaires de la Gazette…forcément, ça prend plus de temps…

    Quoiqu’il en soit, la voici, toute belle, toute neuve, toute trempée par son passage sous la mer mais intacte !

    Dans cette édition, vous allez pouvoir faire connaissance avec Bouchedorée, notre nouvelle pigiste à l’essai !
    Une nouvelle rubrique fait son apparition : « Les récits de Tom le Barman », de la célèbre Saramuch. Découvrez également l’histoire du gagnant du Concours : L’Histoires de Davis, par Rédemption !
    Et bien sûr, les articles habituels seront aux rendez-vous : les savoureuses recettes d’Igor_tetdemor, les critiques acérées de films d’Auréanne, les blagues de Lmf…

    Alors ouvrez vite votre Gazette à la page 2 pour avoir le sommaire de cette édition !

    Bonne lecture !

    Undomiel




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