• Pages 23 à 24 : Vendez-les !


    Il faisait moche cet après-midi là. Quoi que se fut un temps typique de ce trou, j'avais pourtant décidé de me faire une petite balade champêtre pour méditer a l'expression du jour " Quand il n'y en a plus, il y en a encore ", dans la plus incongrue et inconvenante région de France : la Vendée !
    Je respirai à pleins poumons cet air chargé de dioxyde bovin tout en écoutant le bruit du rien inhérent à toute région désertée au possible par ses habitants. Et me remémorai la première page de l'histoire de ce " pays".
    Bien plus qu’une aberration géographique, la Vendée a été créée de toute pièce, il y quelques siècles par quelques néophytes qui selon toute évidence avaient perdu la notice de montage. 

    En réalité, pour véritablement comprendre la création de la Vendée, il faut remonter au IVème siècle avant JC… Chaque année à cette époque, le grand salon de la vache et de la vigne se déroulait à Lutèce et réunissait toutes les peuplades de Gaulle autour d’un grand banquet copieusement arrosé. Et chaque année, le titre du clan le plus pochtron de Gaulle était disputé dans une extrême violence éthylique entre les basques et les bretons. Ce conflit perdura et gagna en puissance au cours des siècles qui suivirent à tel point que les frontières alcooliques se rejoignaient entre les Pays de la Loire et le Poitou Charente, semant la destruction avec pertes et fracas. Pour mettre un terme à cette hécatombe, le roi de France Casanis Ier ordonna que fut créée une zone tampon dans les vastes plaines insalubres et dévastées par le conflit qu’on appela la Vendée.

    Notons cette anecdote caustique de l’explication étymologique du nom : Il se trouve que ce vaste département marécageux, inhospitalier, à la limite du radioactif appartenait à un seul homme très peu sain d’esprit qui était prêt à donner tout son argent pour le vendre.

    Durant des siècles, sa lignée hérita du cadeau empoisonné. Lorsque Casanis Ier accepta l’argent du dernier héritier pour l’achat de la contrée, il lui demanda le nom de son terrain… Le pauvre bougre encore tout ébaubé ne parvint qu’à répondre dans son allégresse : « Vendue !! J’l’ai vendue !!! … Oui !! Vendue !».
    Vendue, comme vous l’avez surement deviné, dériva plus tard sur Vendée (grâce aux bien connues dérivations linguistiques de traducteurs bourrés ).

    Depuis, les vrais français non content de taire la honte de cette verrue territoriale, essaient par tous les moyens de l'annihiler. Ce n'est bien évidemment pas chose aisée, propagandes calomnieuse et retrait d'aide pécuniaire nationale n'y suffisent pas, il reste quelques poches d'irréductibles qui nous empêchent, nous gens bien, de couler une bonne fois pour toute, le mouton noir de notre belle famille nationale.

    Et soudain tout me paru clair !

    Quand il n'y en a plus, il y en a encore ! Mais c'est bien sure ! On parle des vendéens dans cette expression ! La prolifération de ces gens là, leur incompréhensible faculté à ne pas disparaitre ! Tout s’expliquait, je pouvais donc repartir chez moi, loin de cette région de calvaires et de supplice, l'esprit libre et apaisé !


    Sonic2323


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :