• Pages 22 à 23 : Les Maux Dits


    « En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. »
    Nos pigistes essayent… On ne peut pas leur enlever ce mérite. Quand à la réussite…« Qui vivra, verra » comme eut dit le poète…

    Comme il n’aura pas échappé à votre prompte et délicate attention chers lecteurs, la dernière gazette aurait pu être déclarée « Zone sinistrée »… Une organisation qui frise le néant, une ponctualité douteuse, un manque évident d’articles… Bref, un ratage général et complet. A cela rien de bien étonnant.
    Mais quelle ne fut pas ma surprise de me voir accusée d’un tel charivari ! Ah ça… Némésis a bon dos. Mes vertus vengeresques qui n’ont d’égale blancheur que celle de l’immaculée colombe me valent une fois de plus d’être la proie de calomnies de la plus infâme des espèces.
    Je ne m’étendrais pas sur le sujet car la vérité est ailleurs… Sûrement cachée quelque part entre le département incompétence et la filiale fainéantise.

    S’il est une vérité aussi grande que celle qui déclame que nous sommes cernés par les con-promis, j’aimerais faire entendre celle-ci : Saramuch est malhonnête.
    Rappelons-nous les faits pour démontrer l’étendue abyssale de l’escroquerie.
    Il y a quelques temps, la demoiselle faisait paraître à ce que l’on dit nombre de récits dont la qualité plus que médiocre m’avait malencontreusement poussée à en abréger la lecture. Mais certains échos me sont parvenus…Il est évident que pour certaines raisons de secret professionnel je ne dévoilerais pas mes sources, mais je tiens tout de même à vous faire parvenir les mots de ce(tte) lecteur(trice) en détresse :

    « Saramuch est un être infâme… Tout bonnement infâme… Elle nous fait languir avec ses ragots croustillants sur Tom le barman, et c’est une éternité qu’il nous faut attendre pour espérer entendre la suite… Je n’en peux plus… J’en perds le sommeil, et mon pharmacien s’est payé une croisière sur le Nil »

    Jugez par vous-même… Point n’est besoin d’être d’une perspicacité de fer. Une fois de plus la manipulation sentimentale est de mise.
    Remémorons-nous cette phrase du célèbre philosophe contemporain Patrick L. qui par un jour d’inspiration extatique clama : « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible »…
    Le besoin crée l’envie, et l’envie le besoin… Saramuch crée la dépendance, et la dépendance le succès. Le désir de gloire fait tourner le monde… Et courir Saramuch.
    J’arrêterais là le massacre… Ma conclusion est simple :

    Tous aux abris, la gazette est parue.

    Blackdiamond,
    Orage, ode aux espoirs.


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