• Pages 14 à 15 : Les Maux Dits


    Chers pirates, chers mortels, chers vous tous,


    L’heure est grave… Du moins, c’est ce que l’on peut dire pour au mieux qualifier les invasions barbares dont s’est trouvée victime la dernière gazette.

    En tant que lecteurs avertis que vous êtes, il est évident qu’il n’aura point échappé à votre consciencieux feuilletage qu’un fléau de prime importance a frappé ces lignes de son immonde glas : La Saint Valentin.

    Omniprésente, mielleuse, infecte… Qui pu imaginer au troisième siècle de notre triste ère qu’un pauvre prêtre martyr du nom de Valentin verrait son nom souillé à travers les siècles sous des montagnes de fleurs aux parfums écœurants et autres ramassis de peluches en forme de cœur… De l’édito au récit de Tom en passant par l’exécrable concours d’Angedesmers, rien ne vous a été épargné. On vous baigne dans cette atmosphère collante, poisseuse, gerbante, débordante de bons sentiments préfabriqués et vendus au rabais… Je prie pour que vos âmes soient ressorties indemnes…
    Soyez bénis mes braves, vous qui avez survécu sans vous être perdus entre trois cartes rose bonbon et deux « je t’aime » maladroits.


    Invasions barbares… Le temps des empereurs vous observe depuis ses cimes et pleure sur le piteux sort dans lequel vous pataugez.

    Perdu dans la niaiserie ambiante, la pâle apparition de Surcoufff ne casse ni briques ni trois pattes à un canard.
    D’ailleurs d’où sort-il celui là ?... Illustre inconnu tant par son nom que par son verbe hasardeux.
    Nous devons bien avouer qu’ici la Direction a fait preuve (une fois n’est pas coutume) de malice :
    « Beaucoup n'apprécient pas mes effluves ou préfèreraient ma version grandes esgourdes !
    Et quand on est plus familier avec moi, on aime me chiner, m'éplucher surtout si je suis rare ! »


    Si vous aussi vous n’avez rien saisit, rassurez vous, il n’y a rien d’autre à saisir ici que l’odieuse manipulation d’Undomiel et de ses sbires : Détourner l’attention.
    Le but n’est autre que celui de vous faire oublier le manque de substance de son journal (si l’on peut encore nommer un torchon « journal ») en jetant à bas votre réflexion dans un lit d’insoluble…


    Grand est votre courage, car grand est votre fardeau…

    Alea jacta est pour vos yeux, aucune échappatoire n’est permise à l’humble lecteur. Pris au piège entre la foire de l’amour et l’antithèse de la réflexion, je ne donne pas cher de vos rétines, et sachez le, c’est au bord du désespoir que je reprends ma route.

    Eternellement vôtre,

    BlackDiamond, orage, ode aux espoirs.


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